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Boaz Bismuth ( Israel Hayom): pour le Keren Hayessod et contre le boycott d’Israël

 

Lundi 15 juin, Boaz Bismuth était l’invité d’honneur de la grande soirée de gala duKeren Hayessod de Lyon, News & music qui s’est déroulé au Casino le Lyon Vert.

Un dîner de Gala remarquable dédié à la jeunesse juive enIsraël et dans le monde, qui a accueilli une centaine de personnes. Il s’est exprimé sur le boycott qui vise en ce moment Israël à travers le BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions).

Vous avez répondu à l’invitation du Keren Hayessod à la soirée de gala du Comité deLyon. Pourquoi ?

Je travaille et voyage beaucoup mais je trouverai toujours le temps pour soutenir le Keren Hayessod. Ce soutien vise à renforcer Israël mais il me procure, en retour, une force et une énergie incroyables !

Selon vous, le boycott peut-il être considéré comme une nouvelle forme de la guerre ?

Encore plus terrible ?

Toutes les guerres sont terribles. Nos voisins palestiniens se considèrent toujours comme nos ennemis. Ils se présentent aux yeux du monde comme des victimes et ont exporté le conflit du Moyen-Orient aux Etats-Unis et en Europe afin de ternir l’image d’Israël. Lancé officiellement en 2005 par un collectif d’associations palestiniennes et relayé par des associations pro-palestiniennes américaines, européennes, l’appel au boycott a cependant démarré dès 1951, peu après la déclaration d’indépendance de l’état d’Israël. Par le droit du retour des palestiniens dans ce qu’ils nomment les « territoires occupés » et que j’appelle la Judée-Samarie, Ils réécrivent l’histoire et manifestent leur volonté d’effacer l’idée même d’un état juif.

Pour Israël, quels sont les moyens de combattre ce boycott ?

La réponse est double : l’excellence et l’union. L’excellence dans les domaines scientifique, médical, de la recherche, etc et l’union avec les communautés juives dans le monde qui militent en faveur d’Israël mais aussi pour tous les juifs de la diaspora. Chaque juif a deux adresses : l’une dans le pays où il vit et l’autre en Israël…

On sait qu’Israël a toujours eu tendance à minimiser voire ignorer cette action de boycott qui le vise depuis 10 ans même s’il a des conséquences sur l’économie et le moral du pays ?

Il est vrai qu’Israël est habitué à cet état de fait et vit depuis toujours avec cette volonté manifestée par les Palestiniens de boycotter les produits et plus globalement tout ce qui est issu du territoire israélien.

La communauté internationale ne doit pas boycotter un état démocratique qui partage ses valeurs. Faut-il rappeler qu’Israël est la seule démocratie de la région ?

Le troisième parti de la Knesset n’est-il pas le parti arabe, opposé au sionisme ?

Nul n’affirme qu’Israël est un pays parfait ! En existe-il un dans le monde ?

Pour autant, qui peut ôter à notre état le droit d’exister et de se défendre ?

L’hypocrisie des nations est telle qu’Israël est l’objet d’un discrédit et d’une délégitimation alors que le refus des palestiniens du partage de la terre en 1948 et des négociations qui ont suivi n’est pas ou peu rappelé …

Lors du « printemps arabe », le monde a applaudi des démocraties qui n’existaient pas encore ! Boaz Bismuth est rédacteur en chef du quotidien Israël Hayom. Il intervient régulièrement dans des débats sur la chaîne d’information I24news Durant ses études en France, Boaz Bismuth était correspondant du journal israélien Yediot Aharonot, puis il a été Ambassadeur d’Israël en Mauritanie de 2004 à 2008.

Propos recueillis par Patricia DRAI

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