Des armes à feu et détonateurs, de même que des
papiers au nom d’Amedy Coulibaly, ont été retrouvés lors d’une perquisition
dans un appartement de Gentilly (Val-de-Marne), a-t-on appris dimanche de
sources concordantes, confirmant une information d’Europe 1.
De nombreuses perquisitions ont été réalisées au sud et au nord de la
capitale dans la nuit de samedi à dimanche dans le cadre de l’enquête ouverte
à Paris sur les attaques commises en Ile-de-France ces derniers jours, selon
des sources policières.
L’une a visé à Gentilly un appartement où ont été découvertes une carte
d’identité et une carte Vitale au nom de Coulibaly, a informé une source
proche du dossier.
Les enquêteurs ont également mis la main dans l’appartement sur un
important arsenal composé de détonateurs, de quatre pistolets Tokarev, d’un
révolver et de munitions, a précisé cette source.
Des téléphones, des cartes bancaires, des bombes lacrymogènes, un gilet
tactique, des jumelles et un gyrophare se trouvaient également dans
l’appartement, que Coulibaly est susceptible d’avoir occupé.
Y ont été découvertes des bannières jihadistes semblables à celle utilisée
par le groupe État islamique, dont Coulibaly s’est réclamé pendant la prise
d’otages du supermarché casher de la porte de Vincennes vendredi.
Délinquant multirécidiviste déjà condamné dans une affaire d’extrémisme
islamiste, Coulibaly a été tué vendredi à l’issue de l’opération. Il est
également soupçonné d’être l’auteur d’une fusillade mortelle jeudi matin à
Montrouge (Hauts-de-Seine), au cours de laquelle une policière municipale a
été tuée et un agent de la voirie grièvement blessé.
Dans une vidéo postée dimanche sur internet, un homme ressemblant à Amedy
Coulibaly a revendiqué l’attaque de Montrouge au nom du groupe État islamique.
Il affirme avoir « synchronisé » ses actions avec celle menée par les auteurs de
l’attentat contre Charlie Hebdo.
jac-rb/mm/DS