« C’est une préoccupation de tous les instants pour arriver à éclaircir les mystères qui pèse sur ce drame »
Des victimes et des proches ont été reçus mardi par les juges d’instruction en charge de l’enquête sur les attentats de Paris qui ont fait 17 morts début janvier.
Une première réunion a eu lieu mardi après-midi au tribunal de grande instance de Paris. Elle rassemblait les victimes et les proches de la tuerie perpétrée par les frères Kouachi le 7 janvier dans les locaux de Charlie Hebdo.
Les deux djihadistes avaient tué douze personnes, dont des figures du journal satirique, et fait plusieurs blessés, dans la rédaction et au cours de leur fuite.
Rattrapés deux jours plus tard, ils avaient été tués dans des échanges de coups de feu avec les forces de l’ordre alors qu’ils s’étaient retranchés dans une imprimerie, à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne).
« Les magistrats travaillent constamment, c’est une préoccupation de tous les instants pour arriver petit à petit à éclaircir tous les mystères qui pèsent sur ce drame », a déclaré à quelques journalistes à la sortie de la réunion Me Benoît Chabert, l’un des avocats des parties civiles.
D’autres réunions doivent avoir lieu dans les jours qui viennent entre les juges d’instruction et les victimes des attaques perpétrées les 8 et 9 janvier. Amédy Coulibaly avait tué une policière municipale à Montrouge au lendemain de la tuerie des frères Kouachi. Le 9 janvier, il avait tué quatre personnes lors de la prise d’otages de l’Hypercacher de la porte de Vincennes, avant d’être tué en attaquant les forces de l’ordre.
Sept hommes, des proches ou des connaissances de Coulibaly, ont été arrêtés, mis en examen et écroués dans le cadre de l’enquête. Ils sont susceptibles d’avoir apporté une aide logistique au tueur mais n’ont pas été mis en cause pour une complicité directe dans ses assassinats.
(AFP)