L’antisémitisme européen a encore de ‘’beaux’’ jours devant lui
Le Président François Hollande a affirmé « la volonté de la France pour que tous les Juifs de France se sentent en parfaite sécurité et tranquillité ». Le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a indiqué pour sa part qu’il « tient à réaffirmer sa détermination sans faille à combattre celles et ceux qui, par leurs actes meurtriers ou leurs paroles nauséabondes, propagent le racisme et l’antisémitisme et mettent à mal la cohésion dont notre société a plus que jamais besoin ».
Que doit donc être fait pour mettre un terme à ce qui semble devenir une routine contre les Juifs ?
Avant tout acte, quel qu’il soit, vient la réflexion qui, elle-même, est servie par les idées. Tout acte antisémite est donc la résultante de l’addition des idées et de la réflexion qui en découle. Stopper l’abondance d’idées nauséeuses sur le peuple juif et sur l’Etat d’Israël aiderait, à coup sûr, à l’interruption de ces actes sanglants.
Ainsi, pour que les Juifs de France, mais aussi d’Europe, se sentent en parfaite sécurité et tranquillité il faut, en premier lieu, tarir la source de la haine que l’on trouve, sans retenue, dans les médias nourris par des intellectuels et des politiques drapés de l’antisionisme, paravent de l’antisémitisme.
Quelques exemples qui alimentent la haine de tout ce qui est juif :
Lorsqu’un terroriste, individu faisant acte de terreur sur des civils non armés, est tué par l’armée israélienne il est désigné par les médias comme « palestinien, militant, activiste », jamais de « terroriste ». Lorsqu’un bébé israélien vivant en Judée et en Samarie est assassiné froidement, il est qualifié de « bébé colon ». L’imaginaire faisant le reste, le terroriste est considéré alors par les lecteurs comme un civil assassiné, Tsahal comme une armée de brute et le bébé comme responsable de son sort.
Le ‘’droit international’’ et lui aussi mis à contribution. Les « frontières de 1967 » et le « droit au retour » avec la résolution 194 entretiennent l’idée d’un pays occupé et d’un peuple expulsé de sa terre en 1948. Cesser de rabâcher ces contre-vérités permettrait de faire connaître le conflit pour ce qu’il est. A savoir, l’espoir du monde musulman d’éradiquer le seul état du peuple juif de la planète.
Stopper la diffusion du narratif mensonger de l’Autorité palestinienne aiderait également au retour du calme et de la tranquillité pour les Juifs européens.
« Jésus palestinien » alors que sur sa croix est inscrit INRI qui signifie Jésus de Nazareth Roi des Juifs.
« Mur de séparation » en lieu et place de clôture de sécurité. Une barrière construite pour sa grande majorité en barbelé et destinée à ‘’séparer’’ les victimes israéliennes des assassins ‘’palestiniens’’.
« Esplanade des mosquées », « troisième lieu saint de l’Islam » jamais cité dans le Coran et effaçant le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme mentionné près de six cents fois dans les livres saints de cette religion.
« Palestine », pays ‘’occupé’’ alors qu’aucune encyclopédie n’a jamais recensé et décrit celui-ci autrement que comme une région s’étalant de la Méditerranée à l’Irak et de la Syrie à l’Arabie Saoudite. Ne pas rappeler que la Jordanie est peuplée d’Arabes de la Palestine mandataire participe à la montée de l’antisémitisme.
On peut, presque sans fin, continuer cette triste liste développant des sentiments menant, sans faille, à la sympathie et à la défense des ‘’palestiniens’’, puis, en réaction, à l’amertume, suivi de la rancune, de l’animosité, de la haine et enfin de l’antisémitisme, dernier pas avant une vengeance contre les Israéliens et les Juifs qui soutiennent l’Etat d’Israël, nation prête pourtant à la solution de deux états pour DEUX peuples.
Bernard Cazeneuve a assuré vouloir « combattre celles et ceux qui, par leurs actes meurtriers ou leurs paroles nauséabondes, propagent le racisme et l’antisémitisme ».
Qui peut le croire ?
Victor PEREZ ©