Depuis des années, nous voyons se développer les actions et appels au boycott d’Israël, de son
industrie, de ses universités et de sa culture.
Depuis des années, les antisionistes antisémites du BDS et leurs complices de l’extrême gauche,
n’ont de cesse de salir l’image d’Israel et de son peuple. Le problème est pris très au sérieux par
les autorités israéliennes et la lutte contre ces militants de la haine commence même à porter ses
fruits. Parmi les meilleures réponses à ces ennemis de la Paix, il y a la loi qu’il faut faire appliquer
et la réalité du terrain: les réalisations économiques, les avancées sociales, les découvertes
scientifiques et le génie israélien.
Cette semaine, à Paris, nous avons la chance et le bonheur de pouvoir apprécier la technologie
israélienne à travers l’exposition: » Open a Door to Israël » qu’il ne faut absolument pas manquer.
Dans la belle salle Gabriel du prestigieux Carrousel du Louvre et ce jusqu’au 17 avril, vous pourrez
découvrir ou redécouvrir Israël: son histoire, son peuple, ses valeurs et sa culture. Des portes
colorées sont installées dans une salle obscure et à chaque ouverture d’une de ces portes, le
visiteur découvre une nouvelle facette de l’État juif. Une prouesse technologique qui a déjà
conquis les publics de Rome et de Varsovie et qui après Paris, partira pour la Chine et les États-
Unis.
Une exposition dont vous serez tous fiers et à laquelle il faut inviter tous vos amis qui n’ont pas
encore eu la chance de connaître Israël.
L’autre moment de bonheur à partager est le Festival du film Israélien de Paris, qui se déroule
actuellement au Cinéma les 7 Parnassiens, au 98 avenue du Montparnasse. Parmi les nombreux
films proposés, je voudrais vous dire quelques mots sur le merveilleux documentaire de 52
minutes « Tel-Aviv live » réalisé par Nellu Cohn. Il nous présente la Ville Blanche qui ne dort jamais
à travers ceux qui font la Culture : Menashe Kadishmann, Etgar Keret, Noa et David Tartakover …
Leurs témoignages et les images qui nous sont offertes nous font ressentir l’extraordinaire énergie
créatrice de cette ville. Ils nous parlent de cette première ville juive moderne édifiée en 1909 par
des juifs depuis l’époque du Second Temple. Cette ville de la Palestine juive que personne ne
revendiquait alors. Cette ville qui, pratiquement depuis le début, a été la capitale de la nouvelle
culture hébraïque. L’histoire du grand chef d’orchestre Mordekhaï Golinkin témoigne du rôle
central de la Culture à Tel-Aviv.
C’est ainsi qu’en 1924, il décide que Tel-Aviv doit avoir son Opéra ! Il s’adresse alors à Meir
Dizengoff, premier maire de la ville, et il obtient un terrain. Son projet : y bâtir un Opéra de 2000 à
2500 places. Certains pensaient alors qu’il s’agissait d’une fantaisie pour cette ville d’à peine 40
000 habitants. Berlin, qui comptait à l’époque, 1,5 millions d’habitants, avait un Opéra de 1800
places !
À cela, Golinkin répondit : » Tel-Aviv a besoin d’un Opéra Populaire et bon marché afin que même
les ouvriers puissent y venir » et de rajouter « on ne construit d’Opéra dans une ville qu’une seule
fois, il faut donc le bâtir en pensant à l’avenir »
Cette histoire de rêveur et de visionnaire est celle du peuple juif qui n’a cessé de rêver, d’espérer
et de tout faire pour que ses rêves deviennent réalités.
Aujourd’hui, la Palestine d’hier a retrouvé son véritable nom, Israël, et son peuple.
Alors que les forces obscurantistes font régner la terreur, détruisent tout sur leur passage et
cherchent à tuer la pensée et la liberté, restons toujours des combattants et des rêveurs.
Soyons fiers de cet Etat Juif qui brille parmi les nations libres et démocratiques.
Gil Taieb