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Alerte Info « École publique » : agressés et menacés, les élèves juifs contraints de fuir

Ministere de l'éducation Nationale

Devant la montée des agressions d’agressions d’élèves  de confessions juives

dans les établissements publics 43 élèves ont du être intégrés dans le privée.

Dans son édition du 11 février 2024, le Journal du dimanche annonce qu’à Paris, « 43 élèves de confession juive ont rejoint des écoles privées depuis le 7 octobre face à l’inquiétante montée des agressions et menaces dont ils sont la cible ». L’hebdomadaire précise également que « certains proviseurs de lycées publics interviennent parfois directement pour les aider à rejoindre une école juive », faute de pouvoir « garantir leur protection ».

De la muselière…

Il ne s’agit que d’une brève, mais elle en dit long. Tout d’abord concernant le climat qui règne dans les établissements publics depuis l’attaque barbare du mouvement terroriste du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier. Selon le JDD, depuis cette date, les agressions et menaces envers les élèves juifs se multiplient. BV a souhaité vérifier l’information en contactant plusieurs collèges et lycées. Aucun responsables du Public  n’ont voulu s’exprimer, ci se n’est que de botter en touche. Voici la réponse de l’un d’entre eux, situé sur la commune de Marseille : « Le directeur vous invite à contacter le service communication du rectorat. Il n’a pas le droit de parler de ce sujet-là. » un scandale

Le rectorat d’Aix-Marseille ne sait pas si de tels actes ont effectivement été commis, cela prouve bien évidement la lâcheté des responsables de ces lycées , qui n’osent prendre la parole de peur de représailles. Il ne sait pas non plus si des élèves de confession juive ont quitté le public pour le privé au cours de ces quatre derniers mois. Cette requête nécessiterait un passage en revue des effectifs de chaque établissement, ce qui n’a pas été fait. De leurs côtés, les écoles juives contactées, tout comme le consistoire israélite, indiquent que « pour des questions de sécurité », ils ne peuvent pas répondre à nos questions.

La réponse des instances juives laisse entendre qu’il y a bien eu des transferts d’élèves dans leurs établissements et qu’il s’agit bien d’enfants menacés ou agressés, mais elles ne souhaitent pas s’exprimer davantage afin de ne pas compromettre la sécurité de ces transfuges. Ce silence semble légitime.

Celui des écoles publiques ou du rectorat, un peu moins ; il est gêné et nous pouvons bien évidement le comprendre…. Il montre un certain malaise face à la situation. Quand on n’a rien à se reprocher, ne parle-t-on pas librement ? Au vu du nombre d’actes antisémites recensés en France depuis le 7 octobre dernier, il ne serait pas étonnant que les établissements scolaires aient aussi été touchés. D’ailleurs, plusieurs cas d’agressions sur des enfants juifs ont récemment fait la une de l’actualité, dans le Var, dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Maritime, à Paris…

… aux œillères

Les proviseurs et les recteurs ne sont pas responsables des actes de leurs élèves. Pour autant, ils les taisent plutôt que de les dénoncer. À croire qu’il ne faut pas que cela se sache. Le 29 novembre dernier, Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine, était à l’antenne de Sud Radio, il déclarait : « Depuis des années, deux tiers des enfants juifs en France ne vont plus à l’école publique laïque et républicaine parce qu’ils ne peuvent plus, parce qu’ils sont juifs, parce qu’ils se font molester, parce qu’ils sont juifs. » Une information confirmée par le Fonds social juif unifié (FSJU) mais pas par le ministère de l’Éducation nationale. L’audit commandé en mai 2023 par Pap Ndiaye, alors ministre de l’Éducation nationale, sur les élèves juifs contraints de fuir l’école publique dans certaines zones peine à voir le jour. et de rappeler  que l’ancien Ministre de l’Education National  a été entre parenthèse le plus mauvais à ce poste

Pourquoi ? Pour qui ? Pour ne pas stigmatiser qui ? Pour ne pas froisser qui ? Autant de questions qui restent sans réponse. Comme sur nombre de sujets, en France, il est plus facile de déplorer les conséquences que d’identifier les causes et les traiter.

Et que dire aux parents qui laissent partir leurs enfants en toute confiance  au lycée sans savoir ce qu’il pourrait arriver à leurs enfants….

Alain SAYADA   » Israel Actualités avec Boulevard Voltaire »

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