Jérusalem, 11 juil 2016 (AFP) – Des victimes israéliennes et américaines
d’attaques palestiniennes ont engagé lundi à New York une action en justice
contre Facebook, au motif que le réseau social permet au groupe islamiste
Hamas de l’utiliser, selon une ONG israélienne.
Cette action au civil a été introduite par l’ONG Shurat Hadin au nom des
membres de la famille de quatre Israélo-américains et d’un Américain tués
depuis le début en octobre d’une vague de violences dans les Territoires
palestiniens, à Jérusalem et en Israël.
Elle a coûté la vie à 214 Palestiniens, 34 Israéliens, deux Américains, un
Erythréen et un Soudanais, d’après un décompte de l’AFP.
La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés
d’attaques, selon Israël.
Les plaignants, qui réclament un milliard de dollars (905 M EUR) en
dommages et intérêts, arguent que Facebook met sa « plate-forme de
communication » à disposition du Hamas en violation de la loi antiterroriste
américaine, qui interdit aux sociétés américaines de « fournir un soutien
matériel à des groupes désignés comme terroristes ».
Selon Nitsana Darshan-Leitner, la directrice de Shurat Hadin, organisation
qui milite pour les droits des familles de victimes d’attentats, des membres
du Hamas ont soit perpétré soit revendiqué les attaques contre les cinq
victimes.
D’après elle, le but de cette plainte est de forcer Facebook à durcir ses
règles contre l' »incitation » à la violence de Palestiniens en frappant le
groupe américain au portefeuille.
Facebook n’a pas immédiatement répondu à la demande de réaction de l’AFP.
En juin, les ministres israéliens de la Justice et de la Sécurité
intérieure avaient annoncé qu’ils comptaient faire avancer une législation
visant à rendre illégale la diffusion de « contenu inapproprié », comme
« l’encouragement à des attaques terroristes (…) ».
Une violation pour laquelle les géants d’internet comme Facebook et Google
pourraient être amenés à rendre des comptes.
jjm/mjs/bpe/hj
Pour faire du pain d’épices, question idiote, réponse idiote.