Jean-Pierre Mura a été condamné à 20 ans de réclusion par les assises de Saône-et-Loire pour le meurtre de l’une des disparues de l’A6. Des faits qui remontent à 1986, au Creusot.
Il est resté impassible à l’énoncé du verdict. Jean-Pierre Mura, 47 ans, a été condamné ce jeudi à 20 ans de réclusion. Les Assises de Saône-et-Loire l’ont reconnu coupable du meurtre de Christelle Maillery. Le verdict correspond en tout point aux réquisitions prononcées ce jeudi matin par l’avocat général qui avait tenu compte de la possible altération du discernement de Jean-Pierre Mura au moment des faits. Celui-ci souffrait de schyzophrénie.
Dans son réquisitoire, l’avocat général avait souligné que « les indices convergent tous vers M. Mura ». Tout en reconnaissant que ce dossier était « hors norme » car vieux de trente ans et sans « preuve irréfutable ».
Les faits pour lesquels Jean-Pierre Mura a été condamné ce jeudi remontent à 1986, au Creusot. A l’époque, la collégienne agée de 16 ans avait été lardée de 31 coups de couteau. Son corps avait été retrouvé dans la cave de sa résidence. Le meurtre de Christelle Maillery c’est le premier d’une série des années 8à et 90 dont certains n’ont toujours pas été élucidés.