Les nombreuses firmes israéliennes présentent au Salon du Bourget à Paris sont très souvent interrogées par leurs clients potentiels sur les risques réels de la cyber-guerre. Ont-elles trouvé des parades aux attaques incessantes venant des cyber-terroristes?
Prennent-elles au sérieux l’affirmation d’un expert, Chris Roberts, qui a récemment semé l’émoi dernièrement en affirmant avoir pris le contrôle des commandes moteurs d’un Boeing 737 depuis le système de divertissement audio/vidéo installé à bord de l’avion ?
Selon Le Figaro : « Avions détournés à distance par un cyberpirate ou depuis un siège passager en perturbant les commandes de vol… constructeurs et experts testent tous les scénarios catastrophe face à un risque cyber envahissant.
Certains de ces scénarios relèvent de la pure science-fiction, d’autres sont “peu probables”. Dans tous les cas, le secteur ne peut plus ignorer une menace de plus en plus intrusive susceptible de perturber les avions, le trafic aérien mais aussi la chaîne de production en amont.
Le secteur “est soumis à de très nombreuses attaques, quotidiennes. Les attaquants se comportent de plus en plus comme des guerriers. On est dans des stratégies militaires de renseignement et d’attaque”, a estimé Alain Robic, expert en cyberdéfense chez Deloitte Conseil, lors d’une présentation au salon aéronautique du Bourget (15-21 juin).
A l’instar d’autres transports, l’aérien est de plus en plus exposé du fait des interconnections croissantes entre les systèmes d’information et de commandes (instruments de bord, contrôle aérien, processus de production, approvisionnement..).
Un expert américain en sécurité, Chris Roberts, a semé l’émoi dernièrement en affirmant avoir pris le contrôle des commandes moteurs d’un Boeing 737 depuis le système de divertissement audio/vidéo installé à bord de l’avion et d’en avoir ainsi modifié la trajectoire ».