L’année 2015 a démarré au ralenti pour l’économie israélienne; le rythme annuel de la croissance reste lent, seule la consommation tire l’activité.
Selon la note de conjoncture de l’Institut israélien de la Statistique, l’économie d’Israël a connu une croissance de 2,1% au premier trimestre 2015 (en rythme annuel). C’est une croissance inférieure aux estimations précédentes qui tablaient sur un taux de 2,5%.
CONSOMMATION PRIVÉE ET PUBLIQUE EN HAUSSE
C’est l’augmentation de la consommation des ménages israéliens qui a permis de sauver la croissance au 1er trimestre de l’année. De janvier à mars 2015, la consommation privée s’est fortement accélérée : +7,5% en rythme annuel, soit une augmentation de 5,5% par habitant. Les achats d’équipements électroménagers ont augmenté de 14%, après une hausse de 33% au trimestre précédent.
Autre moteur de la croissance israélienne depuis le début 2015 : la dépense publique. Celle-ci s’est maintenue, réussissant même à augmenter légèrement de 0,8% en calcul annuel.
INVESTISSEMENTS EN BAISSE
En revanche, l’investissement productif des entreprises a continué de baisser. Au premier trimestre de 2015, il a reculé de 6,5% en calcul annuel.
La baisse des investissements a été forte dans les moyens de transports (-38%) ; en revanche, la formation de capital a été plus soutenue dans la construction de bâtiments à des fins productives (+9,5%).
COMMERCE EXTÉRIEUR EN RECUL
De même, la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB a été négative. Les exportations de biens et services (start-up et diamants exclus) ont reculé de 1,9% au 1er trimestre 2015, après une hausse de 10,5% au trimestre précédent.
Tous les postes d’exportation sont en recul : les exportations de produits agricoles ont chuté de 28% alors que les exportations de produits manufacturés ont baissé de 1%.