Le ministre de l’Education Naftali Benett a indiqué qu’il ne cèdera pas aux critiques de la gauche et qu’il maintiendra l’interdiction de la pièce de théâtre qui présente un terroriste sous un jour humain et positif. Depuis que le ministre a annoncé qu’il retirait cette pièce du programme scolaire, la gauche tire à boulets rouges sur ce qu’elle qualifie « d’atteinte à la liberté artistique » ou « d’attaque en règle contre la culture » (!!!) Sur Galei Tsahal, la journaliste gauchiste Ilana Dayan a fait une longue tirade sur les « dangers de vouloir supprimer les oeuvres qui dérangent ».
Naftali Benett lui a rappelé quelques vérités trop oubliées: sur la plan moral il y a le bien et le mal, tout n’est pas permis et licite même dans une démocratie et l’Etat d’Israël n’est pas tenu de présenter à ses élèves des oeuvres qui insultent la mémoire des victimes du terrorisme. Le ministre a évoqué les menaces de démission de la commission du Répertoire suite à sa décision et a indiqué qu’il s’agit d’un nouvel exemple d’une anomalie qu’il faut à tout prix corriger: le dernier mot et l’autorité suprême doivent revenir aux élus politiques et non à des commissions techniques ou à des fonctionnaires administratifs.
« Dans sa décision d’inclure cette pièce dans le programme scolaire des lycées, la commission a peut-être pris en compte essentiellement ses aspects artistiques, mais moi, en tant que responsable de l’Education nationale je me dois de juger sur des critères pédagogiques et éthiques, et cette pièce de théâtre est totalement inappropriée » a conclu Naftali Benett.