AHAVA, une société de cosmétiques israélienne et internationale, est en train d’envisager l’ouverture d’une usine de fabrication dans le Conseil régional de Tamar, qui est de l’autre côté de la Ligne verte (frontières de 1967), a annoncé Globes. (Times of Israel)
A SAVOIR. La société « Ahava », qui fabrique des produits à base de boue de la Mer Morte, est basée au Kibboutz Mitspe Shalem. En 2009, le ministre néerlandais des Affaires Etrangères, le démocrate-chrétien Maxim Verhagen, avait annoncé « qu’il désirait qu’une enquête soit ouverte pour voir si le Kibboutz Mitspe Shalem se trouvait sur des territoires revendiqués par les Palestiniens, au cas où, l’Union Européenne n’appliquerait pas les exemptions fiscales qu’elle accorde aux produits en provenance d’Israël.
La communauté juive de l’Etat du Maryland aidée des groupes pro-israéliens, a réussi à transformer les intentions de boycott des pro-palestiniens en record de ventes des produits « Ahava ». Le « Washington Jewish Week » révèle qu’une association pro-palestinienne qui a voulu appeler à un boycott des fameux produits ‘Ahava’, produits près de la Mer Morte, a vu se dresser face à elle une communauté juive solidaire et déterminée.
Alors que les militants pro-arabes, comme à leur habitude, se tenaient à l’entrée des magasins de cosmétiques qui vendent ces produits, les militants de la cause juive ont tout simplement décidé de soutenir la marque israélienne en organisant un « contre-boycott », c’est-à-dire en achetant massivement ces produits ! C’est ainsi par exemple qu’une personne a, à elle seule acheté pour 1.200 dollars de produits « Ahava » ! Les commerçants étaient ravis : « Ils ont vidé nos rayons », exultait l’un d’eux, « ce fut le week-end le plus bénéfique pour notre magasin !»rnL’un des responsables de la communauté juive locale a déclaré « que les Juifs américains ne resteront pas les bras croisés face au boycott et à la délégitimation d’Israël ».
AHAVA. Le tribunal de grande instance britannique a rejeté samedi l’appel de quatre activistes condamnés en 2011 pour avoir perturbé l’activité d’une boutique de la chaîne de cosmétique Ahava basée à Londres, reprochant à la marque ses actions menées en Cisjordanie.
Les quatres individus avaient été condamnés en 2011 après s’être enchaînés à un pillier en béton à l’intérieur du magasin de la marque israélienne “Ahava”, situé dans le quartier londonien de Covent Garden. Les quatre hommes qui ont été condamnés à verser une amende de 250 livres ont depuis fait appel à deux reprises, avant que l’affaire ne soit transférée à la Cour suprême britannique.
“L’argument du crime de guerre utilisé par les boycotteurs n’est pas valable”, a indiqué la décision de la Cour qui précise que Ahava n’a ni aidé financièrement, ni soutenu les habitants des implantations », mais a plutôt profité des conditions déjà existantes pour installer son usine.