Le parti qui fait de la lutte pour la démocratie et de l’éthique sa vitrine politique ne semble pas immunisé contre les combines. Des tensions sont apparues au sein du parti d’extrême gauche où des membres de la convention du parti et du comité central reprochent à la présidente Zehava Gal-On de ne pas organiser d’élections internes comme il était prévu.
Des élections pour les instances du parti devaient avoir lieu en décembre 2014 mais avaient été reportées en raison des élections générales. Il avait été décidé de les organiser au plus tard soixante jours après la date des élections, soit jusqu’au 17 mai. Or rien ne se passe.
Selon des membres du comité central, Zehava Gal-On a peur de perdre son siège au vu du résultat décevant obtenu aux élections. « Sa paranoïa transforme la parti en non-démocratique » a déclaré un membre du comité central. Par ailleurs il est reproché à Zehava Gal-On de placer « ses hommes » aux postes-clé des instances du parti: « En procédant ainsi, Gal-On piétine la démocratie et fait en sorte que les membres de la direction qui seront élus font partie de son cercle rapproché, en faisant fi des décisions de la convention du parti et en écartant les voix qui se sont élevées pour exprimer leur déception face aux résultats des élections et à la politique suivie par la présidente ».
