Les candidats, professeurs du public ou du privé, de la maternelle à la fin du lycée, peuvent s’inscrire à partir du vendredi 29 mai, et jusqu’au 10 octobre.
Etre un bon pédagogue, cela peut rapporter gros. La fondation Varkey, une richissime organisation dédiée à l’éducation, organise un concours international pour valoriser le métier d’enseignant et récompense « le meilleur professeur du monde », avec la coquette somme d’un million de dollars, soit environ 914 000 euros.
Les candidats, professeurs du public ou du privé, de la maternelle à la fin du lycée, peuvent s’inscrire à partir du vendredi 29 mai, et jusqu’au 10 octobre, en remplissant un dossier sur un site internet dédié. Organisé pour la deuxième année, il est ouvert aux professeurs de tous les pays.
« Il y a peu d’enseignants suffisamment célèbres »
Parmi les critères retenus par le jury figurent l’utilisation de « pédagogies innovantes et efficaces et produisant des résultats tangibles sur l’apprentissage des élèves », « la reconnaissance des accomplissements du professeur dans la classe par ses élèves, collègues et autres membres de la collectivité », « la participation à des débats publics sur le métier d’enseignant via des articles, blogs, conférences »,etc.
« On connaît tous des noms d’avocats, de chefs d’entreprise, de personnalités dans le secteur des nouvelles technologies, mais il y a peu d’enseignants suffisamment célèbres pour servir de modèle » à la jeune génération, regrette Vikas Pota, directeur de la fondation.
Dix candidatures françaises lors de la première édition
Cette fondation a été créée par la famille Varkey, des Indiens installés dans les années 1950 aux Emirats arabes unis, alors protectorat britannique. Ils y font fortune en créant des réseaux d’écoles privées, au début destinées aux enfants des expatriés occidentaux ou du sous-continent indien venus dans le Golfe après le boom pétrolier. La fondation accorde notamment des bourses à plusieurs associations et forme des professeurs en Afrique.
La gagnante de la première édition, annoncée en mars 2015, est une enseignante américaine. Elle exerce dans une école du Maine et utilise une méthode innovante pour encourager les élèves à lire et améliorer leur expression écrite. Elle a fait don du prix à son école. Parmi les dix finalistes figuraient deux Américains, un Cambodgien, un Haïtien, un Afghan et un Britannique. Cette première édition n’avait réuni que dix candidatures françaises sur un total de 1 300 provenant de 127 pays.