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Kerry attendu en Israël pour parler de la Syrie et de la paix avec les Palestiniens

Israel Actualités avec AFP

JERUSALEM, 15 sept 2013 (AFP) – Le secrétaire d’Etat américain John Kerry
est attendu dimanche à Jérusalem pour une rencontre de quelques heures avec le
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui devrait porter sur la Syrie
et les négociations israélo-palestiniennes.
Selon les médias locaux, les entretiens entre les deux dirigeants devraient
commencer à 12H30 (09H30 GMT) et se poursuivre jusque 16H00 (13H00 GMT) environ
M. Kerry ne s’est pas rendu dans la région depuis fin juillet, lorsque ses
navettes intensives avaient permis la reprise des négociations
israélo-palestiniennes.
Sa rencontre avec M. Netanyahu, prévue avant l’accord de samedi entre
Moscou et Washington sur l’arsenal chimique syrien, devait initialement porter
sur les négociations israélo-palestiniennes.
Mais, selon les médias, elle devrait maintenant être également consacrée
aux conséquences pour Israël de l’accord conclu à Genève, qui donne une
semaine à Damas pour présenter la liste des armes chimiques détenues par le
régime et fixe comme objectif leur élimination d’ici à la mi-2014.
Israël n’a pas réagi officiellement à la conclusion de l’accord mais le
scepticisme dominait dimanche les réactions des analystes et responsables
politiques interviewés par les médias israéliens.
« Le vrai test de l’accord entre Washington et Moscou sera sa mise en oeuvre
car il y a eu dans le passé de nombreux accords similaires qui n’ont servi
qu’à gagner du temps », a déclaré le ministre de l’Eau et du développement
régional Silvan Shalom (Likoud), interrogé à la radio publique.
« En raison de l’instabilité en Syrie, la mise en application de cet accord
peut prendre beaucoup du temps (…) Il est probable qu’ils vont essayer de
cacher les armes chimiques », a renchéri le ministre des Affaires stratégiques
Youval Steinitz, sur la radio militaire.
Les analystes s’interrogeaient aussi sur la probabilité que Washington
demande à Israël de ratifier la Convention sur les armes chimiques.
Une option exclue d’emblée par l’ex-ministre des Affaires étrangères et
président de la puissante commission des Affaires étrangères et de la Défense
Avigdor Lieberman: « Nous ne pourrons signer un tel traité que lorsque le
Moyen-Orient sera complètement transformé en un nouveau Moyen-Orient », a-t-il
déclaré à la radio militaire.
dms/cco

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