M. Lavrov. L’accord de Genève sur la Syrie, conclu le 30 juin par les grandes puissances, a défini la voie à suivre pour instaurer un gouvernement de transition, sans mentionner le sort du président Bachar Al-Assad, qui fait l’objet de divergences entre Moscou et Washington. Cet accord n’a jamais été mis en œuvre car le cessez-le-feu temporaire prévu dans l’accord n’a pas été appliqué. M. Lavrov a réaffirmé que le départ de M. Assad, réclamé avec insistance par les Occidentaux, ne devait pas être une condition préalable à des pourparlers de paix, tout en insistant sur le fait que la Russie ne l’encourageait pas à rester au pouvoir. Washington cherche à convaincre Moscou, l’un des derniers soutiens du régime honni, auquel il vend des armes, d’user de son influence pour tenter de mettre fin aux hostilités. Rien n’indique toutefois que le régime syrien, qui dit lutter contre des « terroristes », et les opposants accepteront de participer à une réunion internationale après deux ans de soulèvement ayant pris des allures de guerre civile au prix de plus de soixante-dix mille morts, selon l’ONU.
M. Lavrov. L’accord de Genève sur la Syrie, conclu le 30 juin par les grandes puissances, a défini la voie à suivre pour instaurer un gouvernement de transition, sans mentionner le sort du président Bachar Al-Assad, qui fait l’objet de divergences entre Moscou et Washington. Cet accord n’a jamais été mis en œuvre car le cessez-le-feu temporaire prévu dans l’accord n’a pas été appliqué. M. Lavrov a réaffirmé que le départ de M. Assad, réclamé avec insistance par les Occidentaux, ne devait pas être une condition préalable à des pourparlers de paix, tout en insistant sur le fait que la Russie ne l’encourageait pas à rester au pouvoir. Washington cherche à convaincre Moscou, l’un des derniers soutiens du régime honni, auquel il vend des armes, d’user de son influence pour tenter de mettre fin aux hostilités. Rien n’indique toutefois que le régime syrien, qui dit lutter contre des « terroristes », et les opposants accepteront de participer à une réunion internationale après deux ans de soulèvement ayant pris des allures de guerre civile au prix de plus de soixante-dix mille morts, selon l’ONU.