Deux obus de mortier tirés de Syrie se sont
abattus mardi dans des zones inhabitées côté israélien de la ligne de
démarcation sur le plateau du Golan, a indiqué une source de sécurité
israélienne.
Il s’agissait de tirs perdus provenant du conflit en cours en Syrie, a dit
cette source à l’AFP. Les tirs n’ont pas causé de dégâts ni fait de blessés,
mais ont provoqué le déclenchement des sirènes d’alerte côté israélien, dans
un contexte de tensions renouvelées de part et d’autre de la ligne de
démarcation.
L’armée israélienne a confirmé que de « multiples explosions » avaient été
entendues sur les hauteurs du Golan et que les sirènes avaient retenti dans
plusieurs localités israéliennes, sans donner davantage de détails.
La partie du Golan occupée par Israël est régulièrement frappée par des
projectiles venus du côté syrien, où les combats font rage entre l’armée
syrienne d’un côté et de l’autre les rebelles et des jihadistes. Il n’apparaît
pas toujours clairement si les tirs sont intentionnels ou non.
Les derniers mois ont cependant vu un regain de tensions dans la zone.
L’armée israélienne a tué dimanche quatre hommes armés qui, selon une source
sécuritaire, tentaient de placer des explosifs près de Majdal Shams, dans la
partie du Golan occupée par Israël.
Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre, mais la ligne
de cessez-le-feu était considérée comme relativement calme avant l’éclatement
de la guerre en Syrie il y a quatre ans.
Israël a annexé en 1981 la partie du Golan qu’il occupait depuis 1967.
Cette annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.
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