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Sondage i24news: Le Likoud de Netanyahou en tête avec 27 sièges

  Netanyahu appelle les juifs européens à immigrer en Israël après l'attaque  de Copenhague
Netanyahu appelle les juifs européens à immigrer en Israël après l’attaque
de Copenhague

L’Union sioniste arrive en seconde position (24) suivi par les partis arabes (12) et « Foyer juif » (11)

Le Likoud, parti au pouvoir du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se place en tête pour les élections du 17 mars prochain avec 27 sièges, selon un sondage i24news réalisé par l’Institut Geocartography à la fin de cette semaine.

L’Union sioniste, dirigée par le chef de l’opposition Yitzhak Herzog et l’ex-ministre de la Justice Tzipi Livni (Hatnuah) arrive en seconde position avec 24 sièges, un score en baisse par rapport aux derniers sondages dans lesquels le duo devançait le Likoud d’un ou deux mandats.

Le parti de Netanyahou est ainsi en tête pour la première fois avec 3 sièges de plus que son principal rival, note le professeur Avi Degani, président de Geocartography, tandis que la liste des partis arabes arrive troisième avec 12 mandats.

De son côté, le ministre de l’Economie Naftali Bennett et son parti de droite religieuse Habayit Hayehudi (« Foyer juif ») se place quatrième (11 sièges) suivi par Yesh Atid (centre gauche) de Yair Lapid qui remporte 8 sièges.

Alors que les adversaires sont au coude-à-coude, les attaques à l’encontre des programmes et des candidats se multiplient.

Côté Union sioniste, il est reproché aux leaders de ne pas proposer de réelles solutions en matière socio-économique et sécuritaire. La nomination de Reuven Adler à la tête de la communication est censée recentrer la campagne et répondre aux attentes des électeurs, note le professeur Degani.

En ce qui concerne le Likoud, le Premier ministre a été accusé d’avoir utilisé des dépenses publiques à des fins privées avec l’affaire du « Bottlegate » impliquant son épouse Sara.

Netanyahou est aussi attaqué sur le front sécuritaire qui monopolise son programme, en particulier le dossier du nucléaire iranien. Enfin, son discours prévu devant le Congrès américain le 3 mars est perçu comme une grave erreur et uniquement à des fins électorales.

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