Selon des informations publiées ces dernières heures, le Vice-Ministre russe des Affaires Etrangères, Mikhaïl Bogdanov, a claqué la porte en quittant une réunion avec le chef du mouvement terroriste Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah. C’était lors d’une réunion secrète organisée en décembre 2014.
L’incident est survenu après que Bogdanov ait suggéré la possibilité de nommer un nouveau président syrien dans le cadre d’un plan de paix russe. En réponse Nasrallah aurait déclaré que « toute discussion sur cette question signifie la fin du dialogue, » provoquant la colère de Bogdanov.
Les informations publiées mettent en évidence cette crise géostratégique entre la Syrie, l’Iran, le Hezbollah et la Russie.
Dans le contexte actuel, cela bloque surtout Moscou dans son élan visant à redevenir un géant de la diplomatie.
Cela étant dit, l’engagement sans faille du Hezbollah à Assad souligne la relation particulière entre les deux groupes, qui agissent ostensiblement sous le patronage de l’Iran. Dans ce contexte, il est peu probable que la pression de la Russie ait une incidence sur cette position.
Par ailleurs, vingt-huit opposants syriens ont été invités par la Russie à une réunion prévue après la mi-janvier pour préparer un éventuel dialogue avec le régime.