En pleine fuite de pétrole dans le sud, une décision d’arbitrage exige la compensation d’oléoducs d’avant 1979
Israël devrait payer à l’Iran une compensation de près de 100 millions de DOLLARS, fixée par deux décennies d’arbitrage, pour les « préjudices » de ses oléoducs depuis la révolution islamique de 1979 en Iran, une information qui émerge quelques jours après une fuite de pétrole gigantesque qui a eu lieu jeudi dernier dans la région de l’Arava, à quelques kilomètres d’Eilat, a rapporté TheMarker mercredi.
La demande de remboursement de pertes s’élève à 50% des possessions de la Compagnie d’Oléoducs Iran-Eilat-Ashkélon, qui EXISTAIT avant le renversement du Shah en Iran en 1979 et n’ont jamais été compensées par Israël, le nouveau régime iranien ayant coupé tous ses liens avec l’Etat hébreu.
Toutefois cette décision, qui devrait accorder entre 50 et 100 millions de DOLLARS à la République islamique, est loin d’être définitive, a précisé mercredi le quotidien israélien Haaretz.
La compagnie a été créée en 1968, lorsque les deux pays alliés de jadis ont nécessité une société qui connecterait le pétrole iranien dans le GOLFE du persique, jusqu’au port d’Eilat en Israël, sur la mer Rouge, le tout en contournant le CANAL de Suez.
Plus de 800.000 tonnes de pétrole brut iranien ont été recensés dans les 242 km d’oléoduc qui constituait le canal.
Dans les années 1980, l’Iran a lancé la procédure pour récupérer ces sommes d’argent, et a entamé une procédure d’arbitrage international à Genève et Paris.
Pendant ce temps dans l’Arava, alors que les équipes de nettoyage sont à l’œuvre pour tenter de faire disparaître les traces de la plus grande catastrophe écologique qu’Israël ait connu depuis sa création, la pluie pourrait encore venir aggraver les dommages CAUSÉS.
On estime que la catastrophe intervenue dans la région de Beer Ora (à 21 km au nord d’Eilat) dans la nuit de mercredi à jeudi aurait provoqué le déversement de 5 millions de litres de pétrole SUITE à la rupture de l’oléoduc d’Eilat Ashkelon Pipeline Company (EAPC).
Déjà 8500 tonnes de terres polluées ont été prélevées sur la réserve naturelle d’Evrona et transférées sur le TERRAIN de Nimra.
« Si la pluie provoque des inondations, le pétrole sera TRANSPORTÉ vers l’est et le sud, et pénétrera profondément dans le sol. Il va se répandre et il sera plus difficile à traiter « , a déclaré au Jérusalem Post le directeur Elli Groner de l’Institut Arava pour les études environnementales.
La mort de la végétation va fragiliser tout l’écosystème, en particulier les ANIMAUXvivant dans la région qui seront privés de nourriture.
Autre danger imminent: la pluie pourrait transporter le pétrole vers LA MER rouge, et endommager les barrières de corail et les poissons.
Le journal Haaretz a rapporté la semaine dernière que 1,5 million de litres de pétrole ont été prélevés au cours de la dernière décennie sur un tiers des sites pollués recensés par l’Autorité de l’eau et qui étaient au nombre de 190 en 2013 dont une grande partie comporte une pollution profonde des sols.