JERUSALEM, 16 août 2013 (AFP) – Le président israélien Shimon Peres a
rejeté vendredi les allégations lancées par son homologue libanais Michel
Sleimane qui a accusé Israël d’être derrière l’attentat qui a fait la veille
au moins de 22 morts dans une banlieue de Beyrouth, fief du puissant mouvement
Hezbollah.
« Je suis surpris que le président libanais ait affirmé une nouvelle fois
qu’Israël est responsable. Pourquoi regarde-t-il du côté d’Israël, alors que
le Hezbollah brise les os du Liban et tue des gens en Syrie sans l’approbation
du gouvernement libanais ? », a affirmé M. Peres, selon son porte-parole.
Le Hezbollah, allié indéfectible du régime syrien, combat aux côtés des
troupes de Damas la rébellion en Syrie.
« Israël n’a rien à voir avec la situation au Liban », a ajouté le président
Peres à l’occasion d’une rencontre à Jérusalem avec le secrétaire générale de
l’ONU Ban Ki-moon.
Un attentat à la voiture piégée a dévasté un bastion du Hezbollah chiite
dans la banlieue sud de Beyrouth et a fait au moins 22 morts et plus de 300
blessés, selon un nouveau bilan de la police vendredi.
Le président Sleimane a affirmé que l’attaque portait la « marque d’Israël »,
ennemi juré du Hezbollah.
L’attentat a été revendiqué par un groupuscule totalement inconnu se
réclamant des rebelles syriens.
jlr/vl