Jérusalem, 28 juil 2014 (AFP) – Au moins quatre civils ont été tués lundi dans le sud d’Israël et sept palestiniens mortellement fauchés dans la bande de Gaza, où la spirale de violence a repris de plus belle après un bref espoir de trêve.
Vers 19H15 (16H15 GMT), Israël a demandé à la population civile de zones proches de la ville de Gaza d’évacuer « immédiatement », laissant présager des frappes.
Selon les médias israéliens, peu avant 18H00, quatre personnes sont mortes dans le kibboutz Be’eri, tout près de la frontière à quelques kilomètres de la ville de Gaza, fauchées par un obus de mortier tiré depuis l’enclave palestinienne.
Huit autres ont été blessées dans ce qui apparaît comme le coup le plus dur porté à la population en Israël depuis le début le 8 juillet de l’opération « Bordure protectrice » contre le mouvement palestinien Hamas
Auparavant, sept palestiniens avaient été tués dans le camp de réfugiés Al Chati, dans la ville de Gaza. Les deux parties se renvoient la responsabilité de ce drame.
Il s’agit pour des sources médicales palestiniennes de frappes aériennes israéliennes.
L’armée israélienne évoque pour sa part des tirs à la roquette ratés par le camp adverse, tout comme pour une explosion survenue, sans faire de victime, dans l’enceinte de l’hôpital Chifa, le plus grand de l’enclave palestinienne qui avait jusqu’à présent été épargné et faisait figure de rare sanctuaire.
Un peu plus tôt, un autre palestinien avait été tué quand un
obus de char avait frappé une maison de Jabaliya (nord), selon les secours palestiniens. Un autre Palestinien est mort dans cette attaque.
Depuis le début du conflit, selon un bilan des secours locaux, quelque 1.050 Palestiniens sont morts.
Israël a perdu 43 soldats, le bilan le plus lourd depuis la guerre contre le Hezbollah libanais de 2006. Au moins sept civils ont été tués par des tirs de roquettes ou d’obus de mortier.
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