Israël en guerre : l’UNRWA conserve sa candidature au prix Nobel de la paix, malgré ses liens avec le Hamas
Alors que les pressions israéliennes s’exercent sur le comité Nobel, l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine) va quand même rester en lice pour le prix Nobel de la Paix 2024, dont le lauréat sera dévoilé demain.
La candidature de l’UNRWA interroge au vu des révélations aberrantes que pèse sur l’organisation onusienne depuis la guerre débutée le 7 octobre : en janvier, L’UNRWA avait annoncé s’être séparée de « plusieurs » de ces employés accusés par les autorités israéliennes d’être impliqués dans les massacres du Hamas contre Israël, le 7 octobre.
Suite à cette annonce, plusieurs pays dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada, l’Australie avaient suspendu temporairement leur financement à l’UNRWA.
Par ailleurs, lors des opérations terrestres des combattants de Tsahal, un stock d’armes du Hamas a été retrouvé dans une des écoles de l’UNRWA situé dans la bande de Gaza. L’ONG UN Watch avait également révélé en janvier dans une enquête que 3000 enseignants de l’UNRWA ont célébré les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre, dans des messages envoyés sur une chaine Telegram.
Face à la volonté du comité Nobel de ne pas faire fie de l’implication réelle de l’UNRWA dans l’action du Hamas, l’ONG israélienne Im Tirtzu a adressé hier matin une pétition à l’organisation pour qu’elle reconsidère sa décision. Ce matin, près de 4 000 sympathisants supplémentaires avaient signé la pétition et à ce jour 12 000 personnes l’ont signé.
Shai Rosengarten, PDG d’Im Tirtzu, avait souligné que l’attribution du prix Nobel de la paix à l’UNRWA ternirait sa réputation et symboliserait un échec moral.
L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.
L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 101 civils israéliens et étrangers (vivants et décédés), dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.
Eliran COHEN pour Israel Actualités