Je ne suis pas venu pour me justifier mais pour vous accuser…
Ce que j’ai entendu aujourd’hui dans ce lieu respectable est un déshonneur pour vous.”
— Des gens ont violé ma souveraineté, ils sont entrés dans mes maisons, dans les kibboutz, dans les petites villes.
— Ils n’ont pas tué, tuer est trop facile. Ils ont massacré, ils ont violé, ils ont kidnappé, ils ont mutilé. Pourquoi ? Parce que nous sommes juifs. Ce qu’il s’est passé, il y a 80 ans était aussi parce que nous étions juifs.
— Mais il y a une grande différence. Il y a 80 ans, qu’ont fait les Juifs quand ils ont été violés, mutilés, assassinés ? Ils ont fui, ils se sont sauvés. Que font-ils aujourd’hui ? Ils se défendent !
— Mais les Juifs ne peuvent pas se défendre, parce qu’immédiatement, vous tous parlez de crimes, de crimes de guerre…
— J’ai écouté vos discours, je n’ai pas entendu de compassion.
— Je ne vous demande pas d’avoir de la compassion pour les 136 otages – ils sont loin de vous – mais au moins pour l’un d’entre eux. Il y en a un qui avait 9 mois quand il a été enlevé. Il y a une semaine, il a fêté son premier anniversaire. J’aurais attendu que vous fassiez preuve d’un peu de compassion pour ce Juif… Mais non, même pas….
— Il faut que vous compreniez quelque chose : Les terroristes du Hamas sont les nouveaux nazis. Si vous ne le comprenez pas, alors vous ne comprenez rien.
— Après avoir entendu vos discours honteux, je veux vous dire ceci : je ne suis pas venu à Strasbourg pour me justifier, mais pour vous accuser…
— Quand j’étais enfant, je demandais à mes parents où était le monde, quand on tuait des Juifs pendant la Shoah. Pourquoi le monde n’a-t-il rien dit ? Je viens à Strasbourg aujourd’hui, et je comprends pourquoi.
— Après certains de vos discours, je remercie le ciel que des Juifs ne soient plus vos voisins ».