« Le phénomène de délégitimation vise à isoler Israël de l’arène internationale et bafoue les fondements de son existence en tant qu’État juif » (Isaac Herzog)
Le président israélien, Isaac Herzog, a prononcé un discours jeudi, lors du congrès de l’Organisation sioniste mondiale qui se tenait au Musée du peuple juif de Tel-Aviv, pour faire face aux défis du boycott de l’État d’Israël sous ses aspects juridiques, économiques et sociaux. Il a défini le contexte du boycott en expliquant que depuis près de deux décennies, Israël est exposé à des tentatives de boycott et de délégitimation, phénomène en constante augmentation. « Le phénomène de délégitimation vise à isoler Israël de l’arène internationale et bafoue les fondements de son existence en tant qu’État juif et démocratique », a-t-il exposé.
Le président a estimé que le boycott et la délégitimation ont de graves conséquences économiques, politiques, académiques, ou sociales et que la combinaison de la haine d’Israël, de l’ignorance et de l’antisémitisme amène les opinions se retourner contre l’État hébreu. « Ne nous y trompons pas, ce ne sont pas des campagnes de recherche de paix, ce sont des campagnes qui encouragent la haine », a-t-il martelé.
« La comparaison entre l’État d’Israël et le régime de l’apartheid n’est pas une critique légitime, c’est un complot sanguinaire », a déclaré Isaac Herzog, insistant sur le fait que la politique de boycott n’est pas liée à la gauche ou la droite, mais que cela touche toute la population israélienne, présente et future. Il a également rappelé la nécessité de combattre les fausses allégations à propos d’Israël qui circulent sur les réseaux sociaux.
« Les boycotts et la délégitimation doivent être combattus de toutes nos forces par l’éducation, les actions en justice, et bien sûr avec diverses initiatives et outils politiques. C’est une campagne qui nous oblige à mobiliser beaucoup d’efforts, de ressources, de travail, de coordination entre toutes les agences gouvernementales du pays, de renforcement des liens internationaux mais aussi avec nos frères de la diaspora qui se retrouvent parfois à l’avant de la campagne », a conclu le président.
source i24 News