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Discours de politique étrangère d’Obama attendu

Le président US s’exprimera à West Point sur la lutte contre le terrorisme et l’enjeu syrien

Le président américain Barack Obama doit s’exprimer mercredi dans un discours de politique étrangère devant l’académie militaire de West Point, au cours duquel il abordera notamment le défi que présente la Syrie en matière de lutte contre contre le terrorisme.

Les États-Unis pourraient bientôt approuver un plan pour entraîner et équiper les rebelles syriens modérés, qui demandent l’aide des forces américaines depuis trois ans pour renverser le président Bachar el-Assad, ont révélé mardi des responsables de l’administration de Barack Obama, selon l’Associated Press.

Selon ce plan, un nombre limité de soldats américains seraient envoyés en Jordanie pour former des membres sélectionnés de l’Armée syrienne libre sur différentes tactiques, dont des opérations d’antiterrorisme.

M. Obama n’a pas encore officiellement donné son aval et des discussions se poursuivent à l’interne sur les avantages et les risques potentiels d’une telle mission.

Le département d’État, le Pentagone, les spécialistes du renseignement et plusieurs politiciens au Congrès qui appuient cette opération en sont venus à la conclusion que le président syrien ne cèdera pas sans un changement de la situation militaire sur le terrain. Parallèlement, la menace que posent des extrémistes liés à Al-Qaïda ou qui s’en inspirent en Syrie inquiète de plus en plus la communauté internationale.

La semaine dernière, le comité des services armés du Sénat américain a autorisé un projet de loi qui permet au département de la Défense d’entraîner et d’équiper certains membres sélectionnés de l’opposition syrienne.Mezar Matar (Mezar Matar/AFP/Archives)

La mission proposée serait coordonnée par les États-Unis, mais plusieurs autres pays seraient impliqués, notamment la Turquie, la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Koweït et les Émirats arabes unis, ont indiqué les responsables.

Les États-Unis apportent déjà de l’aide clandestine à l’opposition syrienne, et il n’est pas possible dans l’immédiat de savoir comment le programme fonctionnerait exactement. Le pays a déjà dépensé 287 millions $ en aide non létale depuis le début de la guerre civile syrienne, en 2011.

Les rebelles voudraient bien obtenir de l’armement, ce que Washington était réticent à fournir, craignant entre autres que les armes finissent entre les mains d’extrémistes qui les utiliseraient contre Israël ou des intérêts américains.

Le département d’État a refusé de commenter ces révélations, mais une porte-parole a confirmé que des options pour appuyer des opposants modérés étaient considérées.

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