Cette cyberattaque intervient au lendemain du piratage du site d’Anonymous par des hackers israéliens
Plusieurs sites gouvernementaux israéliens ont été piratés lundi matin et seraient toujours indisponibles, selon le site d’informations Ynet.
Suite à cette cyberattaque, les autorités israéliennes ont adressé plusieurs consignes de sécurités aux citoyens israéliens pour éviter le piratage de leurs données personnelles.
Il est ainsi recommandé de ne pas ouvrir les mails d’expéditeurs inconnus, d’éviter de cliquer sur des liens suspects sur Facebook, de contrôler ses comptes bancaires pour éviter les débits suspects dans les prochains jours et enfin, de modifier ses codes d’accès aux réseaux sociaux, indique Ynet.
Dimanche, des hackers israéliens ont contre-piraté le site de « Anonymous », sous la bannière de « OpIsrael » qui menaçait de paralyser les sites internet de toutes les grandes institutions israéliennes lundi 7 avril.
Israël s’attendait ainsi à une cyber-attaque globale et massive d’OpIsrael, rejoints par les terroristes de la toile « Anonymous » et « militants pro-Gaza » lundi à l’occasion de l’anniversaire d’une tentative échouée l’an passé de paralyser les internautes israéliens.
C’est pourtant un drapeau israélien flottant, titrant en haut de page « Il n’y a pas de Palestine », une vidéo YouTube faisait défiler des versets de la Torah et un compte à rebours qui accueille les internautes sur un site antisioniste et cyber-terroriste. Le contre-piratage israélien annonce des « suites » d’ici la nuit de dimanche à lundi.
OpIsrael ou « OpIsraHEIL » – en référence au « Heil Hitler » – est une « cyber-communauté » de hackeurs pro-palestiniens qui communique depuis le Moyen-Orient sur Twitter, Facebook et leur site internet www.opisrael.com; répandant des messages largement antisionistes, et des appels à la haine sur les réseaux sociaux qui annoncent une grande opération de sabotage des institutions israéliennes.
« Etes-vous prêts pour OpIsraheil 2? » pouvait-on lire sur la page Facebook des « hacktivistes » dimanche, révélant le nom de l’opération.
La page Facebook de #OpIsrael, a reçu plus de 7247 mentions « j’aime » et son compte Twitter est suivi par 27.000 abonnés.
L’évènement organisé lundi a rassemblé près de 4000 fans.
« Le 7 avril 2014, nous demandons à nos frères et sœurs de pirater, d’altérer, de détourner, les bases de données, de réutiliser les mots de passe et d’administrateur, et de simplement résilier le cyberespace israélien par tous les moyens nécessaires », appellent les pirates.
« Nous sommes musulmans, des soldats d’Allah », revendiquent-ils le groupe.
Une photographie de Bernard-Henri Levy, le journaliste français d’origine juive, dans une cuvette de toilettes a été notamment postée dimanche sur la page Facebook du groupe.
Les groupes de pirates qui mènent l’attaque à l’occasion de l’anniversaire de #OpIsrael sont des membres de l’Autorité palestinienne, des Syriens, des Iraniens, des Indiens, des Malaisiens et des Jordaniens. Mais ils déclarent se trouver officiellement à Gaza et se revendiquent fervents défenseurs de la « lutte armée révolutionnaire » palestinienne dirigée par le Hamas.
L’an passé, seuls les sites internet du ministère israélien de l’Education et du Bureau central des statistiques avaient été la cible de ces attaques, et bloqués pendant quelques heures.