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INFO CAPITAL. Un avocat parisien va déposer un référé contre la mairie de Paris. Il dénonce le danger des pistes cyclables pour la santé.

INFO CAPITAL. Un avocat parisien va déposer un référé contre la mairie de Paris. Il dénonce le danger des pistes cyclables pour la santé.

 Hidalgo

Bien qu’Anne Hidalgo soit quasiment assurée d’être réélue dimanche prochain, ses détracteurs ne désarment pas. Selon nos informations, Patrick Tabet, un avocat installé dans le XVIIème arrondissement, devrait déposer ce mercredi un tonitruant référé au Conseil d’Etat contre l’actuelle maire de Paris. Motif : la mise en place à marche forcée de pistes cyclables dans la capitale depuis le début de la crise du coronavirus mettrait gravement en péril la santé des habitants.

Et les arguments développés par ce chicaneur, qui agit pour le compte de l’association d’automobilistes «Rouler Libre», sont percutants. Dans une longue lettre adressée hier aux ministres de la Santé, de l’Intérieur et des Transports, pour leur demander de modérer l’ardeur de la passionaria de la pédale, il commence par rappeler qu’en période d’épidémie, les voitures sont le moyen le plus efficace de se déplacer en sécurité – ce que, du reste, tous les spécialistes confirment. Entraver la circulation automobile, comme le fait délibérément l’édile parisienne depuis plusieurs semaines, serait donc un non sens selon lui, pour ne pas dire une provocation, en termes de santé publique. «Les mesures adoptées par la mairie de Paris contraignent, de fait, bon nombre d’automobilistes à utiliser soit les transports collectifs, hauts lieux de circulation du covid-19, soit le vélo.»

 

Or, s’offusque l’avocat, à l’inverse de la voiture, la bicyclette est un engin rêvé pour attraper le virus et pour le repasser à son voisin. «Le port du masque durant sa pratique étant strictement déconseillé, chaque cycliste émet un flux d’air chargé en gouttelettes susceptible de contaminer tous ceux qui passent à sa portée», martèle-t-il en substance, en soulignant que le risque de transmission respiratoire à d’autres cyclistes est d’autant plus élevé que pédaler impose une «ventilation soutenue». C’est à partir de ce constat que les sages du Haut Conseil de Santé Publique ont demandé aux adeptes de la petite reine de limiter leur pratique aux zones de faible densité de population. Et dans tous les cas de conserver entre eux une distance d’au moins 10 mètres.

Le problème, fait valoir Maître Tabet, c’est que les cyclistes parisiens ne respectent absolument pas cette règle. Et que personne ne cherche à la leur imposer, car ils bénéficient d’une «impunité» quasi totale dans la capitale. Du coup, les pistes cyclables seraient en train de devenir des autoroutes à virus, susceptibles de conduire des milliers de parisiens dans les services de réanimation des hôpitaux.

La suite en cliquant : Capital.fr

 

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