Les forces iraniennes et le Hezbollah s’apprêteraient à quitter la Syrie
Les forces iraniennes ainsi que le Hezbollah libanais s’apprêteraient à se retirer du sud de la Syrie, a rapporté jeudi l’Organisation syrienne des droits de l’homme.
Les officiers iraniens et les membres de l’organisation chiite devraient ainsi quitter les provinces de Deraa et Quneitra (sud-ouest), proches de la frontière israélo-syrienne.
Un responsable du régime syrien a cependant démenti l’information, affirmant que c’était faux.
Mercredi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a demandé au gouvernement américain d’élaborer un accord américano-russo-jordanien pour exiger le retrait total des forces iraniennes en Syrie.
L’accord stipule également que les forces iraniennes et ses soutiens doivent se tenir à au moins 20 kilomètres des frontières israéliennes et jordaniennes.
Jeudi, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a salué la coordination entre l’Etat hébreu et la Russie sur les activités en Syrie, lors d’une rencontre à Moscou avec son homologue russe Sergueï Choïgou.
« L’Etat d’Israël apprécie la compréhension de la Russie quant à nos besoins sécuritaires, en particulier sur notre frontière nord », a déclaré Lieberman à Choïgou.
« Il est important de poursuivre notre dialogue, et de maintenir un contact permanent entre l’armée israélienne et l’armée russe », a-t-il ajouté.
De son côté, le président syrien Bachar al-Assad a affirmé qu’il n’y avait jamais eu de troupes iraniennes en Syrie, dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today diffusée jeudi.
Israël redoute la formation d’un « croissant iranien » au Moyen-Orient compte tenu de l’influence de Téhéran en Syrie et de ses liens avec des groupes chiites dans la région.
A de nombreuses reprises, les responsables israéliens ont déclaré qu’ils ne laisseraient pas Téhéran et ses alliés (dont le Hezbollah – qui prône la destruction de l’Etat juif) s’implanter militairement en Syrie.