Il y a six ans, en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.
Gabriel Sandler, 4 ans
Arieh Sandler, 5 ans
Jonathan Sandler, 30 ans
Myriam Monsenego, 7 ans
Abel Chenouf, 25 ans
Mohamed Legouad, 24 ans
Imad Ibn Ziaten, 30 ans
étaient abattus pour ce qu’ils étaient et représentaient.
Les trois Soldats pour l’uniforme de l’armée française qu’ils portaient et les trois enfants et leur instituteur pour ce qu’ils étaient, des juifs.
Tel un robot, programmé pour tuer, l’assassin a froidement tiré dans les rues de Montauban et de Toulouse.
À l’école Ozar AThora, il n’a pas hésité une seconde à ouvrir le feu contre des enfants. Il a même filmé son geste monstrueux.
Sa main n’a pas tremblé, lorsqu’à bout portant, il a abattu la petite Myriam Monsenego après avoir tiré sur Ariéh, Gabriel et Jonathan Sandler.
Nous n’oublierons jamais ce jour noir et la traque de celui qu’on s’est empressé de nous présenter comme un « Loup Solitaire ».
Depuis, cette notion s’est écroulée et chacun sait qu’il n’existe pas de loups solitaires.
Ce sont bien des cellules terroristes islamiques organisées et structurées qui commettent ces crimes.
Ces terroristes sont modelés, formés et programmés par une idéologie mortifère qui prône le Jihad.
Ils frappent tous ceux qui refusent de se soumettre.
Une idéologie islamiste intégriste et conquérante qui a fait du mécréant, du musulman respectueux de nos valeurs communes son ennemi et du juif sa principale cible.
Certains ont encore du mal à admettre cette réalité et cette spécificité. En ne le désignant pas ainsi, l’extrême gauche populiste nie le développement d’un antisémitisme musulman intégriste qui prospère dans nos territoires perdus de la République.
Au nom de l’idéologie antiraciste des années 1980, qui n’est plus aujourd’hui conforme à la réalité et dans laquelle ils restent enfermés, ils parlent de racisme en général sans en analyser les spécificités et les nouvelles formes.
Ils doivent comprendre que la lutte contre le racisme ne peut pas faire l’économie de la lutte contre le nouvel antisémitisme. Ils doivent comprendre qu’il ne faut pas alimenter la concurrence des souffrances mais au contraire se servir de chaque histoire pour se battre contre les fantasmes, les idées préconçues et ainsi lutter ensemble contre la haine.
Il faut qu’ils comprennent que celle-ci ne sera vaincue que lorsque chacun aura fait sienne la souffrance de l’autre.
Il faut le faire afin que plus jamais un enfant quelles que soient sa couleur, son origine ou sa religion, ne soit attaqué pour ce qu’il est.
Il faut le faire en mémoire d’Arieh, de Gabriel et Jonathan Sandler, de Myriam Monsenego, d’Abel Chenouf, de Mohamed Legouad et d’Imad Ibn Ziaten.
Il faut le faire !
N’oublions jamais !
Gil Taieb