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La carte de France de la radicalisation islamique

La carte de France de la radicalisation islamique met en lumière huit départements concernés par plus de 300 signalements chacun. Sur l’ensemble du territoire, aucun département n’est épargné.

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Les services de police et de renseignement français ciblent environ 15.000 individus susceptibles de constituer une menace terroriste. Elles sont recensées dans une base de données plus récente et infiniment moins connue que les fichiers S : le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Les informations du ministère de l’Intérieur et du parquet de Paris obtenues par le JDD permettent de cartographier la radicalisation en France sur la base des cas signalés.

« Des microphénomènes, comme à Lunel »

Aucun département n’est épargné par le phénomène, les signalements affluent de toutes les parties du territoire. Les plus gros contingents de radicalisés se recrutent dans les zones urbaines (la région parisienne, le Nord, le Rhône, l’arc méditerranéen), « des zones à forte densité, d’anciens bassins industriels, foyers traditionnels d’immigration », précise-t-on à l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat). Assez logiquement, les départements les plus peuplés sont donc les plus touchés, mais il existe aussi « des microphénomènes comme à Lunel, dans l’Hérault », dont une vingtaine de jeunes habitants ont été identifiés parmi les djihadistes français en Syrie.

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