Tout avait pourtant été fait dans les règles, une salle prestigieuse réservée près du stade de Petah Tikva dans le centre d’Israël, un traiteur, un disc-jockey, Ety, la mère avait supervisé elle-même la décoration…un dernier détail n’avait pas été pris en compte. La veille de sa Bar Mitsva, Liron s’était disputé avec l’un des leaders de sa classe. Ce dernier mis à mal en public, avait, pour se venger, fait passer la consigne de boycotter la Bar Mitsva de son camarade, qui lui faisait de l’ombre.
Résultat, hier soir, aucun ami de Liron ne s’est présenté pour la fête hormis 3 copains d’enfance. 36 places vides pour une fête qui comptait 80 convives, autant dire que la situation était critique. Voyant le désespoir de Liron et de sa famille. Le directeur de la salle propose ses services. « Me laissez-vous trouver une solution pour que la piste de danse soit pleine et que les réjouissances battent leur plein ? » demande-t-il à la famille. Trop heureuse de cette proposition inattendue, la famille donne son feu vert.
Le propriétaire des lieux se retire dans son bureau, passe une annonce sur les réseaux sociaux, puis quelques minutes plus tard il rejoint les quelques convives et amis de la famille : « il n’y a plus qu’à attendre, vous verrez je suis sûr que votre fête sera une réussite ».
Et il n’avait pas tort. Au bout de 10 minutes, 6 adolescents se présentent à la porte d’entrée, puis un couple d’amoureux, un groupe de sportif qui s’entrainaient sur l’un des stades voisin. Tous ont vu passer l’annonce sur Facebook et Twitter. Au total, 300 personnes ont répondu présents et sont venus célébrer le jeune Bar Mitsva. Quant au propriétaire, il a mis les petits plats dans les grands, à servi à boire (et à manger) à tous ces inconnus au grand cœur qui se sont cotisés et ont offert une enveloppe bien garnie au jeune Liron qui n’en demandait sans doute pas tant.