Raïme A. avait prêté allégeance à Daesh. Une perquisition administrative a permis de déterminer qu’il projetait de mener un attentat à Paris. Il a été déféré devant le parquet antiterroriste.
La police soupçonnait Raïme A. depuis un certain temps déjà, et avait procédé à une perquisition administrative à son domicile. Interpellé par le Raid, il a finalement été mis en examen pour chef d’association de malfaiteurs en vue de la commission d’un acte de terrorisme, et immédiatement écroué.
Selon L’Est républicain qui dévoile cette information, Raïme, fiché S, souhaitait «mourir en martyr». Le journal le décrit comme un «grand gaillard un peu gauche», affichant l’uniforme du «parfait radicalisé : survêtement noir coincé dans les chaussettes, baskets noires, polaire kaki, début de barbe».
Le 29 août dernier, le tribunal administratif de Besançon autorisait l’exploitation des données informatiques saisies lors d’une perquisition administrative chez le jeune radicalisé. Et l’examen de ces données a permis de déterminer que le jeune apprenti terroriste projetait de perpétrer un attentat à Paris. Ce dernier avait commencé à réunir les différents éléments nécessaires à la fabrication d’une bombe et cherchait à se procurer des armes.
Les perquisitions administratives et les arrestations se sont multipliées ces dernières semaine. Le 14 septembre,un adolescent soupçonné de préparer un attentat a été arrêté à Paris, troisième interpellation d’un mineur en relation avec le djihadiste français de de Daesh Rachid Kassim. Le 2 septembre dernier, François Molins indiquait que 35 mineurs au total font l’objet d’une mise en examen dans des enquêtes antiterroristes. Et pour Manuel Valls, la menace terroriste est «maximale».