Boycott, désinvestissement, sanction. Ce sont les trois termes qui se cachent derrière l’acronyme BDS. Censé
lutter contre la politique colonisatrice et l’appartheid qu’imposerait, selon leurs croyances, l’Etat israélien, ce
mouvement n’a en fait qu’un seul objectif : populariser l’antisionisme et la haine des juifs dans le monde entier.
Très actifs en France, les militants BDS, agissent avec autant d’objectivité qu’en toute impunité. Ils gâtent les
fruits et légumes en provenance d’Israël dans les supermarchés, contraignent les commerçants à retirer les
marchandises fabriquées dans l’Etat hébreu et diligentent toutes sortes d’actions de boycott contre tout ce qui, en
France, s’apparente à Israël : compagnie artistique, exposition, cinéma… Pour eux, tout ce qui vient d’Israël est
honni. Après avoir humilié en plein Paris, les danseurs de la Batsheva Dance Compagny lors de leur passage
dans la capitale, les voilà qui ont encore frappé. Ils s’en sont pris, dans le métro parisien aux affiches de
l’exposition « Open A Door to Israel » qui a lieu jusqu’au 10 Avril au Carrousel du Louvre… Cette manifestation
culturelle, aussi intelligente qu’insolite, permet de faire connaissance avec toutes les facettes du pays en poussant
des portes. Moderne, connectée, la scénographie de cette expo 2.0 est le reflet de ce qu’est Israël : un état à la
pointe de la modernité qui a su marier à merveille tradition et technologie, spiritualité et laïcité, mixité et identité
juive. C’en est trop, bien sûr, pour ceux qui voudraient voir dans l’Etat hébreu un vilain colonisateur, créateur de
discrimination, de haine et d’oppression à l’égard du « peuple palestinien ». Alors les voilà qui, en toute
tranquillité, ont pu déchirer et ruiner toutes les affiches faisant la promotion de cette superbe manifestation
culturelle, sans que quiconque intervienne. Le plan Vigipirate est à son comble, les agents RATP mobilisés, la
police et la gendarmerie déployées en masse, mais manifestement, lorsqu’on véhicule la haine du juif et que l’on
se comporte comme les nazis et la Guestapo durant les heures sombres de l’Occupation, personne ne voit,
personne n’entend, personne n’intervient. Si un simple quidam allume une cigarette ou saute par-dessus un
portique parce qu’il a oublié de recharger son pass Navigo et a peur d’être en retard au travail, il y a fort à parier
qu’il terminera au poste. Mais si l’on propage la haine des juifs sur le sol français, on peut agir en toute impunité.
C’est à se demander, même, si les caméras de surveillance du réseau de transport parisien n’ont pas l’objectif
sélectif ! Aussi séléctif d’ailleurs que le prétendu souci pour le respect des Droits de l’Homme que prêchent ces
militants endoctrinés. Car si c’est bien du respect dû à chaque être humain qu’il s’agit pourquoi ne les voit-on
pas s’indigner lorsque l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Syrie sont exposées dans Paris. Respecte-t-on les droits de
l’Homme ou de la Femme en Iran ? Et lorsqu’un homosexuel palestinien, ou un simple opposant politique est
battu, torturé ou assassiné par le Hamas, pourquoi ne se mobilisent-ils pas ? Les victimes palestiniennes ne les
intéressent-elles que lorsqu’Israël est le méchant de l’affaire ?
La réponse, vous la connaissez. L’antisionisme est la version chic et politiquement correcte de l’antisémitisme.
Le reste n’est que littérature. Je voudrais cependant revenir sur la dégradation des affiches et les suites que
comptent donner les parties lésées à cette affaire. En l’occurrence la RATP et sa régie publicitaire Métrobus.
Vont-elles porter plainte pour ces dégradations ? Et nos institutions communautaires, vont-elles s’associer à cette
action en justice, si tant est qu’elle ait lieu ? Je l’espère, d’autant que le PDG de la régie publicitaire en question
n’est autre que monsieur UNGER, Vice-Président du CRIF et accessoirement président de J Street, association à
but non lucratif pro-israélienne et pro-américaine soit l’exact alter ego du BDS en version sioniste. Quant à la
RATP, entreprise gangrenée par l’islamisme radical, comme le dénoncent de nombreux salariés, (rappelons
qu’un des terroristes du 13 novembre y était employé), il sera intéressant de savoir quelle suite elle compte
donner à cette affaire… Mais je vous l’avoue, c’est à monsieur Unger que nos questions s’adressent plus
particulièrement, c’est sa réaction que nous voulons connaître. En digne défenseur des intérêts de notre
communauté, entrepreneur lésé par ces actes de malveillance et citoyen français concerné par toute action de
boycott qui, rappelons-le, est punie par la loi en France, il ne peut que donner suite et agir en justice. Non ?
Am Israel Hai…
Alain Sayada
Je voudrais remettre dans le contexte les propos tenus sur la Une de notre journal la semaine dernière dans lequel
nous mentionnions que le Maguen David contredisait les accusations de Tsahal sur les événements tragiques à
Hevron. Suite à une erreur d’impression, la page où se trouvait l’article reprenant la Une a disparu de la
maquette et de ce fait, l’accroche de Une sur le Maguen David Adom prêtait à confusion : il nous paraît
important de préciser que le MDA a toujours apporté son soutien indéfectible à Tsahal et à ses soldats et
intervient sur toutes les situations d’urgence pour prendre médicalement en charge TOUS les blessés ou les
malades sans exception. Les secouristes présents à Hevron ont, par leur témoignage, permis de mieux
comprendre la situation sur place et la réaction du jeune soldat Azria. Leur récit, objectif et précis, a permis
d’éclaircir cette affaire qui a mis le pays en émoi.
C’est pas très malin de citer le nom du soldat
Bonjour Nissim,
Vous avez raison, mais cela n’est un secret pour personnes , le nom avait déjà été donné dès le début de l’affaire….par la presse Israélienne ainsi que sa photo…que nous avons repris.
Alain SAYADA
Oui ras le bol de ces gens avec haine et mensonges: ce n est pas cela le Monde et ils n’ont aucune leçon à donner à Israël . Il y a tellement de pays ignobles qu’ils feraient mieux de dénoncer mais non ils préfèrent s’en prendre à un pays qui avance pacifique et démocratique si au moins on ne le provoquait pas!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Oui, mais…vérifiez vos sources.
J Street est pro-israélien à la manière de Shalom Archav.
J Street a soutenu l’accord sur le nucléaire iranien, prétendu que l’opération à Gaza à l’été 2014 était injustifiée et disproportionnée.
En 2011, ils ont fait pression sur la Maison Blanche pour ne pas mettre un véto à une (énième) résolution du Conseil des nations unies condamnant Israël soutenant qu’Israël avait agit avec une « brutalité cruelle » lors de l’abordage du Mavi Marmara, cette prétendue flotille humanitaire à destination de Gaza dans laquelle on n’a retrouvé ni médicaments ni matériel humanitaire mais des hachoirs, des machettes, des battes de base-ball qui ont servi à accueillir les commandos israéliens à bord.
J Street est donc tout sauf l’alter ego sioniste de BDS mais plutôt leurs alliés objectifs même s’ils prétendent s’y opposer.
Ils se sont d’ailleurs prononcés contre les lois anti-bds aux Etats-Unis en 2015.
Il n’y a rien enfin pas grand-chose à attendre de la part de Métrobus qui sous pretexte de neutralité du service public avait refusé la mention « au soutien des chrétiens d’Orient » sur l’affiche d’un concert de solidarité en avril 2015 mais accepte en revanche des affiches souhaitant un bon Ramadan aux musulmans.
Nos Sources sont exactes……et justement nous ne cautionnons pas les activités pro-palestiniennes de Shalom Archav…..qui ont déjà pris des centaines de fois des positions contre les intérêts d’Israël à sa sauvegarde et sa sécurité en trouvant des excuses systématiquement aux terroristes ….ou est donc l’objectivité
Alain SAYADA
Je ne dis pas que vous cautionnez Shalom Archav, je dis que J Street n’est pas mieux que Shalom Archav et qu’ils ne sont pas le pendant sioniste de BDS. En cela vos informations sont inexactes.
J Street a pris de nombreuses des positions contraires aux intérêts d’Israël. Il n’y a donc pas grand chose à attendre d’eux.
Je suis ok