JERUSALEM, 13 déc 2013 (AFP) – La ville de Jérusalem, perchée sur une
colline, était paralysée vendredi par une tempête de neige « historique », le
maire appelant l’armée à l’aide pour secourir des automobilistes bloqués.
« Nous luttons contre une tempête d’une rare violence », a déclaré dans un
communiqué le maire Nir Barkat, alors que l’épaisseur de neige dans la ville
sainte atteignait 37 centimètres, d’autres zones périphériques enregistrant
une couche de neige encore plus épaisse.
« C’est historique », a indiqué le météorologiste Sharon Wexler à la radio
publique.
Les températures devaient atteindre un maximum de deux degrés celsius
vendredi et chuter dans la nuit, alors que la neige, qui a commencé à tomber
jeudi, devait durer jusqu’à samedi.
Les écoles étaient fermées pour la seconde journée consécutive et la
plupart des habitants semblaient respecter les conseils des autorités de
rester à la maison.
La municipalité de Jérusalem a indiqué que 540 automobilistes, bloqués par
les intempéries, avaient été hébergés au Centre de conférence international de
la ville.
La plupart des routes de la Ville sainte, située à 795 mètres d’altitude,
étaient fermées et la police a appelé les propriétaires de véhicules privés à
ne pas se risquer dehors, où les rues étaient impraticables.
« Nous serons en mesure de commencer à déblayer la chaussée une fois
seulement que la tempête se sera calmée », a indiqué M. Barkat. « Nous utilisons
en ce moment tous les moyens pour secourir ceux qui sont pris dans la
tempête », a-t-il ajouté.
Le quotidien Jerusalem Post a rapporté que jusqu’à vendredi, la police
avait été appelée pour venir en aide à quelque 1.400 personnes dans la ville
et sur les routes y menant.
Les villes palestiniennes de Ramallah et Bethléem, situées près de
Jérusalem, étaient aussi recouvertes de neige, et des zones situées à plus
basse altitude ont par ailleurs été frappées par des pluies torrentielles.
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