Des centaines de Palestiniens découvrent que le mouvement de boycott d’Israël BDS leur cause bien plus de tourments qu’Israël.
L’entreprise de production de boisson douce SodaStream a mis à pied les derniers de ses travailleurs palestiniens le 29 février.
L’entreprise, sous la pression de mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), avait déjà fermé son usine présente dans une implantation de Judée-Samarie en octobre 2015.
Au total, plus de 500 Palestiniens se sont retrouvés au chômage.
«C’est le prix à payer dans le processus consistant à mettre fin à l’occupation », a déclaré Mahmoud Nawajaa, le coordinateur de BDS en Judée-Samarie, concernant la perte d’emplois des Palestiniens chez SodaStream.
De nombreux ex-employés palestiniens de SodaStream, sentent que le « prix » à payer est trop lourd.
« Il n’y a aucun espoir chez nous. Il y a trop peu de travail », déplore un employé congédié.
« Nous étions ensemble 12 heures par jour, plus de temps que je ne vois ma femme et mon fils », dit-il « nous étions devenus comme des frères ».
Selon le COGAT, l’organisme du Ministère de la Défense chargé de la coordination des activités du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens, 58.000 Palestiniens disposent d’un permis de travailler en Israël, alors que 27 autres travaillent pour des entreprises israéliennes dans les implantations et zones industrielles de Judée-Samarie.
Israël Actualités avec EuropeIsraelnews
A lire aussi: