Vendredi matin, des individus ont essayé de faire dérailler l’Eurostar sur la ligne à grande vitesse Lille-Bruxelles en déposant sur la voie un bloc de béton à hauteur d’Aubechies (Beloeil). L’incident a causé plus de peur que de mal pour les 450 passagers à bord, tous indemnes. Le Parquet de Tournai a ouvert une enquête. Les auteurs risquent cinq à dix ans de prison.
L’Eurostar a été la cible d’une tentative de déraillement hier matin, vers 11 heures, sur la ligne à grande vitesse Lille-Bruxelles, à la hauteur d’Aubechies (Belœil, près de Leuze). Des individus ont déposé sur la voie un bloc de béton, surmonté d’une plaque métallique, après avoir cisaillé la clôture. Constatant un obstacle, le conducteur du train a déclenché un freinage d’urgence. Le train s’est arrêté 5km plus loin, sans quitter la voie et sans casse pour les 450passagers à bord. Le train n’a pu repartir, à petite vitesse (80 km par heure au lieu des 300 habituels), qu’après cinq heures d’attente : deux essieux avaient subi un impact, selon les déclarations du porte-parole d’Infrabel, responsable des infrastructures. La circulation des trains est redevenue normale après 17h.
« entrave méchante à la circulation »
Le parquet de Tournai (B) a ouvert une enquête ppur « entrave méchante à la circulation ». L’obstacle placé sur la voie a été pulvérisé par le passage du train. Rien ne permet de dire pour le moment s’il s’agit d’une tentative d’attentat terroriste ou de l’œuvre de très mauvais plaisantins, notamment en l’absence de menace ou revendication. C’est la police des chemins de fer qui est chargée de l’enquête. Les auteurs risquent 5 à 10 ans de prison. Si l’incident avait fait des victimes, la peine aurait pu grimper jusqu’à 30 ans.
