Je voudrais garder de la semaine passée trois images:
La première est l’arrivée sur le territoire français du dictateur de Téhéran. Celui-ci réhabilité par les
États-Unis arrive triomphant sur le sol européen. Après avoir humilié l’Italie en faisant cacher ces
femmes statues qu’il ne saurait voir, c’est chez nous qu’il est venu finir sa démonstration de force.
À coups de milliards, il a démontré combien les mots et les principes résistent mal à la puissance
de l’argent. Je garderai de son passage la triste image de tous ces grands patrons de notre pays
faisant la queue et attendant sagement la distribution des prix.
L’argent n’a pas d’odeur dit-on, et pourtant celui de Rohani a l’odeur du sang ! Celui des 6 millions
de victimes de la Shoah qu’il nie et conteste et celui des millions de femmes, d’hommes et
d’enfants opprimés, emprisonnés et pendus par le régime des Mollahs.
Dans » Liberté, liberté chérie » Pierre Mendes France en 1977 nous parlait du réveil de la France et
des débuts de la résistance face à l’oppresseur nazi.
Aujourd’hui, nous donnons l’impression de nous endormir et de ne plus résister.
– La deuxième image ou plutôt déclaration est celle de Laurent Fabius qui une fois encore menace
« Israël d’une reconnaissance de la Palestine si les pourparlers de paix ne progressaient pas » une
déclaration de plus qui témoigne de sa soumission aux diktats arabes.
Il ose mettre sur Israël toute la responsabilité de l’échec des pourparlers.
Il refuse de voir et d’entendre les déclarations de Abbas, il fait fi des attaques terroristes dans les
rues d’Israel. Il n’accorde pas plus de valeur à ces victimes israéliennes qu’à celles du régime des
mollahs.
Au lendemain de la réception de Rohani, il nous donne l’impression d’offrir au monde Arabe une
prime supplémentaire, un signe de plus de soumission, il veut sacrifier Israel.
Quelle erreur ! C’est si simple de s’en prendre à une démocratie surtout lorsqu’on a cédé à une
dictature !
– La dernière image est cette belle arrivée de Alain Finkielkraut à l’Académie française.
L’arrivée d’un homme je cite : » dont le nom est cacophonique, un nom dissuasif, un nom tout
hérissé de consonnes rébarbatives, un nom à coucher dehors » et qui déclare avoir » une très forte
pensée pour ses grands-parents, juifs ashkénazes et bien sûr pour ses parents qui ne sont pas là
pour connaître le bonheur de voir l’entrée de leur fils à l’Académie française ». Je veux simplement
lui dire qu’à travers lui beaucoup de juifs sont fiers …..
Gil TAIEB