Terreur dans le train entre Paris et Dreux (Eure-et-Loir). Deux Afghans, de 21 et 45 ans, ont été mis en examen, samedi 19 décembre à Versailles (Yvelines), pour tentative de viol avant d’être écroués. La justice leur reproche d’avoir, le 9 décembre dernier, alors que le train circule entre Versailles et Houdan, tenté de violer collectivement une jeune femme de 28 ans.
Ce soir-là, Cindy, qui travaille dans une supérette de Versailles, monte dans la voiture déserte du train. Une dizaine d’Afghans, qui étaient montés à la gare de Paris Montparnasse, se trouvent déjà dans ce train. Trois d’entre eux profitent de son isolement et commencent à l’importuner. Cindy change de place. Le trio la suit. La jeune femme terrorisée est tétanisée. L’un des trois hommes en profite pour se livrer à des attouchements tandis qu’un autre l’étrangle en serrant son écharpe. Le troisième sort un couteau et l’approche de son visage. Les agresseurs commencent à la déshabiller. Ils auraient certainement continué leur forfait si un voyageur n’avait pas surpris la scène. Le passager n’hésite pas à intervenir et parvient à faire descendre Cindy du train à la gare de Houdan (Yvelines), qui se réfugie alors dans un restaurant. « Elle a été très traumatisée par cette agression, précise une source proche de l’affaire. Les urgences médicolégales lui ont accordé dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). »
Un des trois agresseurs toujours en fuite
Les enquêteurs de la brigade des transports sont chargés des investigations. Les trois suspects sont identifiés grâce aux images de vidéosurveillance recueillies à la gare Montparnasse. Ces migrants ont élu domicile dans un foyer Adoma où ils partagent une chambre. Le 17 décembre, deux des trois violeurs présumés sont interpellés et placés en garde à vue à Paris.
Les deux hommes nient avoir commis l’agression sexuelle. Mais Cindy les a formellement identifiés. Ils expliquent que ce jour-là, le groupe était parti en virée au bois de Boulogne pour rencontrer des homosexuels et des travestis afin d’avoir des relations sexuelles « tarifées ou consenties ». Ces hommes se présentent comme des réfugiés politiques et expliquent avoir quitté l’Afghanistan à cause des talibans qui leur auraient demandé de commettre des crimes contre l’Occident. L’enquête confiée à un juge d’instruction se poursuit, afin de tenter d’identifier et d’interpeller un agresseur qui court toujours.
Que Yaweh, lui vienne en aide et la guérisse de ce traumatisme, je prie pour elle!