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Mike Meimoun, l’ado qui veut devenir le Mark Zuckerberg français

 

 

Un Mark Zuckerberg en herbe ! Mike Meimoun n’a que 17 ans et vient de lancer l’appli musicale, Mixtr. Il est le plus jeune entrepreneur à avoir levé de l’argent auprès d’un fonds d’investissement. Le lycéen, en terminale ES, vise quelque « 150.000 utilisateurs », d’ici à fin 2015, espère obtenir son bac, et suivre les pas de son « modèle », le patron de Facebook.

« L’American Dream »

L’« American dream », son credo, l’entreprenariat, sa vocation. Mike Meimoun a partiellement grandi aux Etats-Unis : « J’ai vu un inconnu, Mark Zuckerberg, devenir le plus jeune milliardaire au monde en créant un outil désormais indispensable dans nos vies. Je trouve cela hallucinant », s’enthousiasme-t-il.

Les NTIC ? Il est tombé dedans quand il était petit. « Mon père a une agence digitale et m’a montré comment cela fonctionnait. » A 15 ans, il crée Babbler, une appli avec « un système de géo localisation extrêmement perfectionné », basée sur la rencontre de proximité, qu’il revend. « A l’école, je suis bon, mais ça ne me plait pas trop. Je voulais trouver un moyen de m’amuser », explique-t-il.

« J’en ai eu marre d’écouter tout le temps les mêmes hits »

« J’en ai eu marre d’écouter tout le temps les mêmes hits en boucle à la radio ou dans mes playlists », raconte le jeune Parisien. Il crée Mixtr en « pseudo-code » et convainc une équipe d’Epitech de la développer. « J’ai appris sur le tas », résume-t-il.

La plateforme de découverte musicale, entièrement gratuite, permet d’accéder en illimité à un catalogue de 100 millions de titres. Mixtr repose sur le snap judgement, le fameux j’aime/j’aime pas de Tinder et permet de partager et de découvrir les goûts musicaux avec son réseau.

« L’idée est bonne, mais vous êtes trop jeune »

Mike Meimoun
Mike Meimoun

« L’idée est bonne, mais vous êtes trop jeune », lui répond-on invariablement lorsqu’il se retrouve dans la « vallée de la mort », une phase critique en finance de l’innovation. « Ça fiche un coup au moral », déplore-t-il. Pas de quoi décourager ce « grand fan de Tocqueville » qui s’accroche à l’idée qu’« on peut tous réussir ».

Adventure Capital Corporation et Julian Hans, un rugbyman reconverti en businessman, financent son projet à hauteur de 70.000 euros. « Malgré les fautes d’orthographe dans mon business plan », confesse-t-il. « Je ne suis pas toujours au top, mais mes associés le sont », se réjouit-il encore.

Mike Meimoun admire aussi « Jacques-Antoine Granjon, le PDG de Ventes Privées etXavier Niel, le patron de Free », et souhaite, comme eux, entreprendre en France. Le pays de Corneille où l’on oublie parfois qu’« aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».

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