lance-roquettes dans le nord de la bande de Gaza après une série de tirs
contre son territoire, dans un regain de violence après plusieurs mois de
calme et juste avant la libération de détenus palestiniens.
survient alors qu’Israël se prépare à libérer dans la nuit de mardi à mercredi
pourparlers de paix israélo-palestiniens en cours sous l’égide des Etats-Unis.
Ces dernières 24 heures, deux roquettes et un obus de mortier on été tirés
depuis Gaza vers le sud d’Israël. Une des roquettes a été interceptée par le
israélienne d’Ashkelon, a précisé l’armée.
Ces tirs, qui n’ont fait ni victime ni de dégâts majeurs, n’ont pas été
Selon des témoins palestiniens, les représailles israéliennes ont visé un
camp d’entraînement utilisé par les brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche
armée du mouvement islamiste Hamas qui contrôle Gaza.
rampes de lancement de roquettes.
« Cette attaque ciblée est une réponse immédiate aux agressions et vise les
infrastructures terroristes de Gaza », a déclaré un porte-parole militaire, le
lieutenant-colonel Peter Lerner, rappelant que l’armée tenait le Hamas pour
« responsable de toute activité terroriste émanant de la bande de Gaza ».
(israélienne) qui a pour but de terroriser notre peuple » et a accusé Israël de
« porter l’entière responsabilité de toute détérioration » de la situation.
Le Hamas, qui a conclu une trêve avec Israël il y a près d’un an, le 21
novembre 2012 au terme d’une semaine d’hostilités meurtrières, s’efforce de
faire respecter manu militari ce cessez-le-feu.
Les roquettes tirées depuis à plusieurs reprises sur le sud d’Israël, ont
la plupart du temps été revendiquées par des groupes salafistes jihadistes
–roquettes ou obus– ont été tirés de Gaza contre Israël depuis le 1er
janvier 2013.
Le dernier raid israélien sur Gaza remontait au 14 août, quand l’armée de
survenus peu avant une session de négociations israélo-palestiniennes et
quelques heures après la libération d’un premier groupe de prisonniers
palestiniens.
Dimanche soir, le gouvernement israélien a donné son feu vert à
l’élargissement de 26 autres Palestiniens, presque tous emprisonnés avant les
accords de paix d’Oslo en 1993. Ils doivent être relâchés mardi après minuit
La liste des prisonniers concernés a été publiée dans la nuit de dimanche à
lundi.
Vingt-et-un détenus sont originaires de Cisjordanie et cinq de la bande de
Gaza. Dix-neuf appartiennent au parti nationaliste Fatah du président Mahmoud
et trois au Hamas.
Il est peu probable que leur libération soient entravée par les derniers
tirs de Gaza, a assuré un responsable israélien.
Deux jours avant la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens le
30 juillet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé
qu’il avait accepté la libération de 104 prisonniers palestiniens, en
plusieurs fois, en fonction des progrès des négociations. Quelque 5.000
Palestiniens sont incarcérés en Israël.
M. Netanyahu a expliqué lundi lors d’une réunion de son parti Likoud
(droite nationaliste) qu’il fallait « tenir compte du poids de la réalité ».
Cela n’a pas empêché 2.000 Israéliens, dont un ministre du gouvernement
Netanyahu, de manifester lundi soir devant la prison d’Ofer contre la
libération des 26 Palestiniens, a constaté un photographe de l’AFP.
Les manifestants ont crié: « A mort les terroristes » et ont brandit des
pancartes proclamant « Sommes-nous devenus fous? On libère des assassins »,
ainsi que des portraits de victimes d’attentats.
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