ROME, 16 oct 2013 (AFP) – Les obsèques du criminel nazi Erich Priebke,
annulées après des incidents, tournent au casse-tête pour l’Italie qui a
marqué mercredi le 70e anniversaire de la déportation des juifs de Rome.
En fin de journée, la dépouille de l’ex-SS, dont personne ne veut, se
trouvait toujours à l’aéroport militaire de la capitale, à Pratica di Mare.
marqué mercredi le 70e anniversaire de la déportation des juifs de Rome.
En fin de journée, la dépouille de l’ex-SS, dont personne ne veut, se
trouvait toujours à l’aéroport militaire de la capitale, à Pratica di Mare.
Mais selon l’agence de presse italienne Ansa, elle a été emportée en fin de
soirée hors de Pratica di Mare, vers une destination inconnue.
« L’Italie l’a voulu, l’a fait extrader, l’a jugé, condamné et gardé pendant
des années. A présent qu’elle se garde la patate chaude! », a déclaré à l’AFP
l’avocat de Priebke, Me Paolo Giachini.
Les funérailles religieuses, qui devaient être célébrées la veille par des
des années. A présent qu’elle se garde la patate chaude! », a déclaré à l’AFP
l’avocat de Priebke, Me Paolo Giachini.
Les funérailles religieuses, qui devaient être célébrées la veille par des
intégristes catholiques près de Rome, ont été annulées en raison de la
présence de néo-nazis.
« Il y avait le risque qu’elles se transforment en meeting néo-nazi », a
expliqué mercredi matin le préfet de Rome, Giuseppe Pecoraro.
« Il ne m’appartient pas de décider ni de l’incinération ni du lieu de
l’enterrement, mais nous travaillons maintenant pour résoudre la situation de
la manière la plus opportune », a ajouté le préfet de Rome.
Selon lui, « des contacts ont été établis ces dernières heures avec
l’Allemagne ».
A Berlin, le ministère des Affaires étrangères a affirmé n’avoir pas « reçu
jusqu’ici de demande des autorités italiennes ».
Quant au ministère italien, également interrogé par l’AFP, il a affirmé
qu’il revenait à la famille de déposer une telle demande…
Or, les deux fils -l’un vit aux Etats-Unis et l’autre en Argentine-
« demandent seulement que leur père ait droit à des obsèques catholiques et que
sa dépouille soit respectée », a affirmé l’avocat.
Il a tempêté contre les arguments avancés par l’Italie : « La communauté
« Il y avait le risque qu’elles se transforment en meeting néo-nazi », a
expliqué mercredi matin le préfet de Rome, Giuseppe Pecoraro.
« Il ne m’appartient pas de décider ni de l’incinération ni du lieu de
l’enterrement, mais nous travaillons maintenant pour résoudre la situation de
la manière la plus opportune », a ajouté le préfet de Rome.
Selon lui, « des contacts ont été établis ces dernières heures avec
l’Allemagne ».
A Berlin, le ministère des Affaires étrangères a affirmé n’avoir pas « reçu
jusqu’ici de demande des autorités italiennes ».
Quant au ministère italien, également interrogé par l’AFP, il a affirmé
qu’il revenait à la famille de déposer une telle demande…
Or, les deux fils -l’un vit aux Etats-Unis et l’autre en Argentine-
« demandent seulement que leur père ait droit à des obsèques catholiques et que
sa dépouille soit respectée », a affirmé l’avocat.
Il a tempêté contre les arguments avancés par l’Italie : « La communauté
juive craint que la tombe de Priebke ne devienne un genre de sanctuaire nazi.
Et alors? On s’en fiche. Quelques nazis qui viennent se recueillir sur une
tombe ne dérangent personne ».
Mardi, environ 500 manifestants antifascistes avaient protesté devant le
séminaire de l’Institut Pie X, siège en Italie de la communauté intégriste
tombe ne dérangent personne ».
Mardi, environ 500 manifestants antifascistes avaient protesté devant le
séminaire de l’Institut Pie X, siège en Italie de la communauté intégriste
fondée dans les années 1980 par Mgr Marcel Lefebvre. L’arrivée du corbillard
En Argentine, Mme Maria Eugenia Martini, la maire de la ville de Bariloche
où s’était réfugié le criminel nazi, a catégoriquement exclu mercredi un
enterrement dans sa cité.
bur-lrb-mle/jlv/dro