Strasbourg, 7 août 2015 (AFP) – L’Union des étudiants juifs de France
(UEJF) s’est dit « choquée » vendredi par l’incendie d’une ancienne synagogue
désaffectée à Maizières-lès-Vic (Moselle) en début de semaine, soupçonnant un
acte criminel, tandis que les enquêteurs ont appelé à la prudence.
« L’UEJF déplore la destruction d’une synagogue qui, bien que n’accueillant
plus de fidèles, était le symbole d’une présence juive quasi-millénaire en
Moselle », a déclaré l’association dans un communiqué, s’interrogeant sur un
éventuel acte antisémite.
Interrogée par l’AFP, la gendarmerie, chargée de l’enquête, a toutefois mis
en garde contre des conclusions hâtives, rappelant que l’enquête était
toujours en cours.
Le bâtiment, qui était en très mauvais état, avait été construit en 1872
mais n’accueillait plus de fidèles depuis plus d’un siècle et avait depuis
servi de grange, de poulailler ou dernièrement de remise.
La bâtisse a totalement brûlé dans la nuit de dimanche à lundi.
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