haut banniere

Dov Zérah : la bassesse de ses adversaires

 Lundi 4 Novembre 2013 , parConsistoire De Paris
Dov Zerah

 

Ce ne sont pas les sites francophones qui manquent en Israël et en France. Certains dont les moyens sont limités se bornent à reproduire les articles qui circulent dans le Net et qui touchent au monde juif ou israélien. D’autres en font un juteux commerce puisqu’ils servent de support à de nombreux messages publicitaires.

 

D’autres enfin vivent de clics, chacun d’entre eux leur permet de toucher des royalties qui peuvent s’avérer conséquents lorsque le site a du succès. Mais il y a ceux qui se vendent au plus offrant pour subsister en étant animés par des pseudos journalistes de niveau bac moins n.

Aux ordres de l’argent

Leur seule tâche est d’être aux ordres de ceux qui les paient, grassement souvent, pour salir, pour porter l’estocade et pour détruire s’il le faut une personne respectable et respectée. L’argent mène à tout, même à l’horreur et même à la dénonciation calomnieuse. Alors, dans cet esprit malsain, un site bien particulier qui porte le nom de son créateur et qui ne mérite pas qu’on lui fasse de publicité doit pêcher sa croûte, n’importe comment, dans les poubelles, à plat ventre, dans la fange en usant de bassesse et de félonie.

Aujourd’hui Dov Zérah est sur la sellette après tant d’autres avant lui. Il est accusé d’être aux ordres des Palestiniens et de s’être servi aux différentes caisses des organismes qu’il présidait. On ne peut porter d’accusation pire à un candidat dont le passé parle pour lui. Je n’ai rencontré qu’une seule fois Dov Zérah que j’avais aperçu naguère chez une amie commune où nous fêtions la tradition tunisienne de Rabbi Chemaoun Bar Yohai.

Il m’avait impressionné car rares étaient les juifs tunisiens de sa génération qui avaient fait l’ENA. Il m’avait impressionné car il portait la kippa qui me paraissait incongrue aux postes d’État qu’il occupait. Ce n’est pas sa candidature qui me passionne mais le personnage. Je me garderais bien de prendre une quelconque position dans un combat qui ne me concerne pas et pour lequel je me sens incompétent. Mais l’attaque dont il fait l’objet n’honore pas ses auteurs qui sont des habitués du genre.

L’absence de solidarité entre Juifs et la haine qui en résulte me désolent. Je suis étranger à la campagne électorale du Consistoire de Paris car j’ai tourné la page de la France. Mais comme toutes les campagnes où des Juifs participent, je suis soufflé par les injures, les invectives et les menaces qui sont échangés. Et pourtant l’enjeu est purement honorifique puisqu’il s’agit de pourvoir des postes bénévoles. À croire que ces fonctions recèlent des trésors cachés.

Il y a d’autres moyens pour mener un combat électoral que d’user de méthodes dignes des soviétiques dans les fameux procès truqués contre les Juifs. On ne peut salir impunément un homme sans réagir car demain on peut se trouver dans une situation similaire et injuste.

Mise au point israélienne

Siège de l’AFD en France

Il était nécessaire d’avoir un autre son, celui d’une source gouvernementale israélienne qui fait foi dans ce débat et qui a accepté de nous transmettre le message suivant :

‘’Dov Zerah a déployé tous les efforts au poste de directeur général de l’Agence Française de Développement pour instituer, pour la première fois, un dialogue avec Mashav, l’Agence israélienne de Développement international et pour contracter un accord de coopération entre les deux agences qui a été signé en septembre 2011.

D’autre part, en sa qualité de DG de l’AFD, un organisme de financement comparable dans sa structure et dans ses mécanismes avec la Banque Mondiale, Dov Zerah n’était ni décisionnaire ni responsable de la politique étrangère et de coopération gérée par l’Elysée, Matignon et le Quai d’Orsay. Le gouvernement israélien n’a jamais eu rien à reprocher à Dov Zerah et au contraire, n’a eu qu’à se féliciter pour le rôle instrumental qu’il a joué dans le rapprochementdes institutions de nos deux pays.’’

Dont acte. Que le meilleur des candidats gagne dans l’honneur et dans la transparence.

Par Jacques BENILLOUCHE copyright © Temps et Contretemps

About The Author

Related posts

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *