Au cours d’un débat à la Knesset portant sur la solution à deux Etats hier mercredi, la député (Likoud) Anat Berko a surpris son auditoire lorsqu’elle a développé son propos sur l’avènement récent d’un peuple palestinien. Cette élue qui est aussi conférencière au Centre interdisciplinaire d’Herzliya et à l’Université George Washington aux Etats-Unis, s’est posée la question de savoir comment un peuple peut se donner un nom avec une lettre qui ne figure pas dans son propre alphabet.
Anat Berko, interpellée dans son discours par les députés arabes rétorque, « A propos de la Palestine, comme nous l’avons dit, il n’y a pas de lettre « P » en arabe, ce terme générique mérite en soi un débat. Oui, il n’y a pas de « P », répète la députée à l’adresse de ses contradicteurs puis leur lance « pa, pa, pa ».
Ne sachant trop que dire, les députés arabes quittent la salle. Anat Berko détaillera dans les couloirs de la Knesset aux journalistes que « n’importe quel chercheur débutant s’interrogera sur le fait qu’un peuple qui prétend avoir des droits historiques sur une terre et ne peut expliquer comment son nom et le nom de ce pays ne figure même pas dans son abécédaire, manque de crédibilité ». La député a encore précisé que pour autant, elle ne niait pas le fait que les Palestiniens étaient désormais une réalité. « Personne n’a dit qu’ils n’existaient pas », s’est-elle expliquée ce matin (jeudi) sur les ondes de Galei Tsahal
Israël Actualités avec Coolamnews.
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Ils sont cinglés à la Knesset. Ce type de matrone israélienne fait perdre du temps et font perdre du temps aux générations futures.
Très chère et ravissante MK : n’y a pas de » p » en arabe ? Ou il y a une trouille de la paix entre les dents de cette femme ?
les langues évoluent comme le prouve l’hébreu, car il n’y a pas « téléphone » dans la Torah, il n’y a pas « télévision » dans le Houmash et pourtant ces termes existent en Israel.
Le sujet n’est pas la consonne manquante mais l’intelligence politique faisant défaut à de nombreux MK.
Nous ne sommes pas en Israel pour voir des matrones faire perdre du temps, contribuer à la perte de vies humaines civiles comme des vies humaines militaires. Les gosses de Tsahal ne peuvent servir à colmater les brèches ouvertes par les MK.