Israël en guerre : le Hezbollah serait prêt à discuter de son désarmement si Israël se retire de ses positions au Liban
Un haut responsable du Hezbollah a déclaré à l’agence de presse londonienne Reuters que le groupe terroriste était prêt à discuter avec le président libanais, Joseph Aoun, de son désarmement si Israël se retirait du sud du Liban et arrêtait ses frappes.
« Le Hezbollah est prêt à discuter de la question de ses armes si Israël se retire des cinq points et cesse son agression contre les libanais », a indiqué le haut responsable à Reuters.
Par ailleurs, trois sources politiques libanaises ont aussi affirmé que le dirigeant libanais, Joseph Aoun, soutenu par les États-Unis, qui a promis lors de sa prise de fonctions en janvier d’établir un monopole d’État sur le contrôle des armes, a l’intention d’ouvrir prochainement des négociations avec le Hezbollah concernant son arsenal.
Néanmoins, la position du Hezbollah concernant d’éventuelles discussions sur ses armes n’a pas été communiquée jusqu’à présent. Les sources ont requis l’anonymat en raison de sensibilités politiques.
En février dernier, alors que le cessez-de-feu au Liban touchait à sa fin, l’armée israélienne a décidé de maintenir cinq positions stratégiques au sud du Liban avec l’aval des États-Unis. Les cinq avant-postes de Tsahal sont situés du côté libanais de la frontière, d’ouest en est, sur des collines et ne sont aucunement situées dans des zones habitées libanaises.
Les informations de l’agence de presse londonienne Reuters interviennent dans un contexte tendu de reprise des combats entre les forces du Hezbollah et de Tsahal.
L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.
L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 59 civils israéliens et étrangers (vivants et décédés), dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.
Eliran COHEN pour Israel Actualités