Israël en guerre : Israël affirme qu’il maintient sa position sur la zone tampon dans le Golan, suite aux critiques de la France
Le ministère israélien de la Défense a déclaré aujourd’hui dans un communiqué que l’État d’Israël va maintenir sa présence militaire sur la zone tampon dans le Golan, situé entre l’État hébreu et la Syrie.
Cette mise au point du ministère israélien intervient après l’appel lancé hier par le Quai d’Orsay exhortant Israël à retirer ses troupes de cette zone tampon.
« Cette opération limitée et temporaire est nécessaire pour des raisons défensives en raison des menaces posées par les groupes jihadistes opérant près de la frontière, afin d’éviter un scénario similaire à celui du 7 octobre dans cette zone« , a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères.
Hier, le ministère français des Affaires étrangères a exhorté, dans un communiqué, l’État d’Israël à retirer ses troupes militaires du versant syrien du Mont Hermon, situé dans les hauteurs du Golan, où Tsahal vise à établir une zone tampon face à l’avancée des rebelles jihadistes syriens.
« La France appelle Israël à se retirer de la zone ainsi qu’au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie. Tout déploiement militaire dans la zone de séparation entre Israël et la Syrie constitue une violation de l’accord sur le désengagement de 1974, qui doit être respecté par ses signataires, Israël et la Syrie », a indiqué le ministère français des Affaires étrangères dans son communiqué.
Depuis dimanche, Tsahal a renforcé sa présence militaire sur le plateau du Golan pour assurer la sécurité des habitants locaux, suite à la chute du régime de Bachar al-Assad.
L’État d’Israël est en état de guerre depuis l’attaque barbare et sanglante dite du « Déluge d’Al Aqsa » orchestré par Hamas qui a eu lieu le 7 octobre 2023. Le groupe terroriste palestinien qui s’est infiltré dans des localités du sud d’Israël, a assassiné 1400 civils israéliens et militaires, dont 375 jeunes israéliens tués sauvagement lors d’une rave party dans le sud du Néguev.
L’état hébreu recense aussi plus de 10 000 blessés. 100 civils israéliens et étrangers (vivants et décédés), dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, sont également retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.
Eliran COHEN pour Israel Actualités