Agés de 21 à 25 ans, ces jeunes hommes sont suspectés d’avoir voulu gagner la Syrie. Ils ont été mis en examen, notamment pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, dans deux dossiers différents.
Allaient-ils rejoindre les quelques 460 Français partis faire le djihad en Syrie et en Irak? Quatre hommes d’une vingtaine d’années ont été mis en examen, notamment pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, dans deux dossiers de filières syriennes, a-t-on appris ce samedi de source judiciaire.
Dans le premier dossier, trois hommes arrêtés en début de semaine dans la région grenobloise sont soupçonnés d’être en relation avec un jihadiste installé en Syrie et d’avoir tenté de rejoindre ce pays au nom du djihad, selon cette source.
L’un d’eux, âgé de 21 ans, originaire de Seyssinet-Pariset (Isère), a été laissé libre sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet. Les deux autres, âgés de 25 et 22 ans et respectivement originaires de Vesoul et de Grenoble, ont été incarcérés dans l’attente d’un débat différé qui aura lieu la semaine prochaine sur le placement en détention provisoire requis par le parquet.
Dans le second dossier, un homme de 21 ans qui avait été interpellé en début de semaine à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et financement de terrorisme. Il a été placé en détention provisoire. Dans le cadre de cette enquête, une jeune femme, qui s’était rendue en Syrie avant d’en revenir et d’être arrêtée par les autorités turques puis transférée en France, avait été mise en examen fin juin.